Revue de presse Arthrolink

Quels types de bandages en cas de gonarthrose ? - 18/09/2009

Outre les anti-inflammatoires et antalgiques communément prescrits, les douleurs de la gonarthrose peuvent être soulagées par le port de genouillères ou de bandages élastiques. Une étude menée sur 68 patients souffrant d'arthrose du genou a récemment permis de comparer les effets de différents types de bandages. Pendant deux périodes consécutives de 15 jours, les participants ont porté des bandages classiques puis des bandages plus lâches ou inversement. Les chercheurs ont été surpris de constater que le bandage classique n'avait eu aucun impact positif sur la douleur et sur l'équilibre statique de l'articulation, a contrario du bandage relâché qui a apporté un réel bénéfice aux dires des patients. L'effet obtenu par ces bandages est double : non seulement, ils diminuent la douleur par augmentation de la chaleur locale, mais ils stabilisent également l'articulation de façon à la maintenir dans la bonne position au cours des mouvements. Si ces équipements constituent un traitement d'appoint dans la prise en charge de l'arthrose du genou, ils ne doivent pas faire oublier les exercices physiques réguliers. En effet, « la pratique de la marche est généralement préconisée en dehors des périodes de poussée de la maladie ».

 

Des aliments anti-arthrose - 18/09/2009

Certains aliments sont à privilégier en cas d'arthrose. En 2005, une étude américaine a démontré les bénéfices des crucifères (navet, brocoli, chou-fleur, chou rouge, etc.) dans la prévention de cette maladie car ils renferment des antioxydants et des glucosinolates qui « empêchent la destruction des cellules du cartilage en bloquant les processus inflammatoires dans l'articulation ». Il convient de mettre des légumes crucifères au moins 2 fois par semaine dans son assiette, de préférence consommés crus ou cuits à la vapeur. Le cassis est un autre aliment dont l'action anti-inflammatoire a de très bons résultats dans la prise en charge de l'arthrose de l'articulation du genou. Enfin, en 2001, des chercheurs américains ont testé le gingembre dans l'arthrose : « après 6 semaines, les patients étudiés se déplaçaient avec plus de facilité, leurs douleurs étaient moins fortes et leurs articulations moins raides. Des signes que leur arthrose s'était grandement améliorée ». Le caractère fortement anti-inflammatoire du gingembre s'explique par la présence de différents composés : gingérols, shoagols et paradols.

Peut-on faire du sport avec une prothèse? - 18/09/2009

Le sport est conseillé aux personnes souffrant d'arthrose car la sédentarité diminue la capacité de régénération du cartilage et accroît le risque de surpoids. Or, les kilos excédentaires aggravent la pression exercée sur le squelette et « la graisse présente autour de la capsule articulaire libère des substances pro-inflammatoires qui rongent le cartilage ». Toutefois la pratique du sport à outrance est délétère pour les articulations et « peut marquer le début d'une triste dégénérescence qui peut aboutir à la disparition complète du beau manteau cartilagineux ». Enfin, les porteurs de prothèses doivent également être prudents avec la pratique sportive. Le matériau souple qui recouvre les surfaces d'appui de la prothèse, le polyéthylène, s'érode à une vitesse proportionnelle aux pressions subies. On estime ainsi que la prothèse d'un sportif s'use en moyenne à hauteur de 0,39 mm/an, contre 0,1 mm/an chez un sédentaire. Les disciplines dites « portées » (en position debout) sont donc à pratiquer avec modération et, de préférence, sur des surfaces souples (sur terre battue pour le tennis plutôt que sur sol dur). Les sports à privilégier sont le vélo et la natation.

 

Calcium : apports en danger - 18/09/2009

Depuis plusieurs années se répend l'idée selon laquelle les produits laitiers seraient à l'origine d'une grande variété de maladies comme certains cancers, l'obésité, le diabète, la sclérose en plaques et l'otite. Les « anti-lait » suggèrent même que le calcium des produits laitiers augmente le risque d'ostéoporose et de fractures osseuses. Un comble pour de nombreux experts scientifiques qui s'insurgent contre cette croyance ! En France, la consommation de lait et de fromages assure près des deux tiers de l'apport actuel en calcium. Il serait donc dangereux que le procès contre les produits laitiers arrive à convaincre davantage d'adeptes. Rares sont en effet les « autres aliments courants riches en calcium » : certains crucifères, des fruits secs et autres amandes, des petits poissons avec arêtes et quelques eaux minérales calciques Rappelons que l'Afssa a fixé en 2001 les apports nutritionnels conseillés en calcium à 900 mg par jour pour les adultes et 1 200 mg pour les adolescents, les femmes ménopausées et les personnes âgées.

Comment différencier l'arthrose de l'arthrite ? - 18/09/2009

Pour différencier l'arthrose de l'arthrite, il suffit de décrire les douleurs ressenties dans les articulations. On peut ainsi très simplement savoir de quelle affection on souffre. L'arthrose correspond à une usure mécanique de l'articulation. La douleur est donc ressentie lors des mouvements et en position debout ou assise prolongée. Atténuée le matin, elle a tendance à s'intensifier au fil de la journée. Enfin, les articulations les plus fréquemment touchées par l'arthrose sont celles de la hanche, du genou et de la colonne vertébrale. L'arthrite est une inflammation de l'articulation provoquant un gonflement, une rougeur et un échauffement. Les souffrances qu'elle inflige ont « la particularité d'être permanentes, même la nuit. Pire, elle réveille au cours de la deuxième partie de la nuit ». La douleur est maximale le matin. Et les articulations le plus souvent atteintes par l'arthrite sont celles du poignet, des pieds et parfois les vertèbres.

 

Prévenir et soulager les douleurs cervicales - 18/09/2009

Pour prévenir les douleurs cervicales, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, la sédentarité étant « l'ennemi numéro 1 de notre cou ». Ces mouvements doivent être réalisés sans empressement, avec la plus grandeur prudence. Tous les jours, six rotations lentes de la tête dans un sens puis dans l'autre permettent d'assouplir les cervicales. Il est normal d'entendre des petits craquements pendant l'exercice. En revanche, « toute douleur, même extrêmement faible, ne l'est pas ». Pour soulager ces douleurs, on peut se masser la nuque, de préférence le soir avant de se coucher, avec « une préparation à base de camphre, une huile de massage ou une huile essentielle de lavande ou de géranium ». Appliquer une source de chaleur (bouillotte, chaufferette, lampes à infrarouges, bain ou douche chaude, gant de toilette humide, etc.) sur la zone sensible calme également la douleur, détend les muscles et réduit la raideur articulaire. Enfin, on veillera à ces quelques conseils pratiques : opter pour un oreiller qui épouse bien la courbure cervicale, idéalement un oreiller ergonomique, éviter de dormir sur le ventre, ne pas porter de talons trop hauts, ne pas téléphoner en calant le combiné entre l'épaule et l'oreille, ne pas rester des heures devant l'ordinateur, faire attention aux courants d'air et, enfin, bannir les sports qui mettent les cervicales à rude épreuve, comme la brasse non coulée, la gymnastique au sol, le judo, la lutte gréco-romaine et l'haltérophilie.

Fibromyalgie : un diagnostic plus sûr - 10/09/2009

La fibromyalgie touche 2 à 3 % de la population. Ces malades, des femmes dans 80 % des cas, représentent à eux seuls 10 % des consultations en rhumatologie ou en traitement de la douleur. Syndrome douloureux diffus, la fibromyalgie a été longtemps très difficile à diagnostiquer, « multipliant les examens, mais aussi les traitements inutiles ». Il faut dire que le diagnostic n'était posé qu'après élimination des autres maladies proches comme les rhumatismes inflammatoires, l'hypothyroïdie, la sclérose en plaques ou le syndrome de fatigue chronique. Aujourd'hui, deux critères permettent d'identifier la pathologie : des douleurs musculo-squelettiques diffuses depuis plus de trois mois et une douleur à la palpation au niveau d'au moins 11 points sur 18. Les pressions exercées sur ces points peuvent être réalisées à l'aide d'un appareil ou simplement avec le doigt. La douleur est déclenchée lorsque le médecin exerce une pression modérée (qui blanchit l'ongle), indolore chez un patient sain.

L'hypovitaminose D : un problème mondial de santé publique - 10/09/2009

La Fondation internationale contre l'ostéoporose (IOF) tire la sonnette d'alarme sur la carence en vitamine D dont souffre la population mondiale. Le phénomène serait relativement nouveau dans certains pays du Moyen-Orient et d'Asie du sud-est où se sont généralisés le travail en intérieur, l'urbanisation et de nouveaux styles de vie qui évitent le soleil. Les facteurs favorisant une carence en vitamine D et la survenue de problèmes osseux sont l'âge avancé, le sexe féminin, le faible ensoleillement, l'hiver, une peau sombre, certaines habitudes alimentaires. L'IOF rappelle que pour prévenir des pathologies comme l'ostéoporose, la fracture du col du fémur, le rachitisme et une insuffisance de la calcification des os des enfants, l'apport optimal en vitamine D se situe autour de 50 nmol/L à 75 nmol/L.

Comment freiner l'arthrose? - 10/09/2009

La physiothérapie est recommandée pour freiner l'évolution de l'arthrose qui conduit à une dégradation progressive du cartilage et à des douleurs et inflammations toujours plus importantes. Elle permet de renforcer la musculature de façon ciblée pour soulager les articulations et aide le patient à retrouver une posture correcte. Une perte pondérale est également recommandée en cas de surpoids. Enfin, en 2005, des chercheurs de l'Hôpital universitaire de Zurich ont démontré que la prise à long terme d'un composant issu du cartilage de poisson avait pour effet « d'inhiber la dégradation du cartilage, voire de stabiliser l'état articulaire ».

La rentabilité des cures thermales - 10/09/2009

Le poids des cures thermales dans les dépenses de santé incite certains politiques, à l'instar député UMP du Bas-Rhin, Yves Bur, à demander leur déremboursement. Une étude menée par deux chercheurs de l'université Victor-Segalen Bordeaux 2, le professeur Nicolas Moore, directeur du département de pharmacologie, et le docteur Christian Toussaint, prouve désormais scientifiquement la rentabilité financière des cures thermales. En se basant sur les données de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, ils ont étudié la consommation de médicaments de quelques 1 860 patients, six mois avant et après la cure. Ils ont ainsi pu constater que les bénéficiaires de soins thermaux consultaient moins souvent leur médecin généraliste et réduisaient leurs traitements après un séjour, contrairement au groupe témoin qui avait recours à plus de médicaments. La différence serait de l'ordre de 25 euros par patient sur six mois : « au regard des 350 000 curistes en rhumatologie en France, l'économie pourrait être de près de 20 millions d'euros par an » a estimé le Dr Christian Toussaint. Les deux chercheurs ont par ailleurs mené pendant sept ans une étude sur 392 patients souffrant d'arthrose au genou et également conclu à l'efficacité des cures thermales sur cette pathologie.