Revue de presse Arthrolink

Une nouvelle technique chirurgicale pour restaurer des vertèbres fracturées - 19/12/2013

Une nouvelle technique chirurgicale pour restaurer des vertèbres fracturées
Les fractures des vertèbres dues à des traumatismes, des chutes ou des tassements ostéoporotiques peuvent aujourd'hui être restaurées par une technique nouvelle. Elle consiste à introduire dans la vertèbre un implant d'expansion en titane qui se déploie comme un cric. On injecte ensuite du ciment au travers de l'implant. La vertèbre retrouve ainsi sa hauteur initiale et les douleurs sont soulagées quasiment instantanément. L'intervention, réalisée sous anesthésie générale, dure une trentaine de minutes en moyenne. Cette technique est moins invasive que celles nécessitant la pose de vis ou de tiges, plus confortable que le port de corset et permet de récupérer plus rapidement. Elle ne s'applique que sur les vertèbres fracturées par compression et pas sur celles atteintes de torsion. Depuis trois ans, 6 000 opérations de ce type ont été pratiquées dans le monde.

Ostéoporose : le lait ne protègerait pas des fractures - 19/12/2013

Ostéoporose : le lait ne protègerait pas des fractures
Une étude remet en question le rôle protecteur du lait contre l'ostéoporose. D'après l'équipe du Pr Feskanich, de l'Ecole de médecine de Harvard (Etats-Unis), les femmes qui consomment régulièrement des produits laitiers n'ont pas moins de fractures que les autres. Pire encore : les hommes qui ont bu beaucoup de lait à l'adolescence seraient plus nombreux à souffrir de fractures de la hanche en vieillissant. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont étudié la fréquence des fractures de la hanche chez 96 000 personnes (61 000 femmes et 35 000 hommes) sur une période de 22 ans. « Ce que nous avons découvert est proprement surprenant », admettent les scientifiques. Ils ont notamment établi que « chez les hommes, chaque verre de lait supplémentaire entraîne une augmentation du risque de fracture de la hanche de 9 % » !

La cortisone, un remède aux inflammations qui présente de nombreux effets secondaires - 19/12/2013

cortisone effets secondaires
La cortisone et ses dérivés, les corticoïdes, ont été découverts en 1950 et sont depuis largement utilisés pour soigner de nombreuses maladies inflammatoires. Mais cette hormone doit être employée avec précaution en raison de ses nombreux effets secondaires. Les corticoïdes sont donnés sous forme de crème lorsque l'inflammation touche la peau et sous forme de comprimés quand elle atteint le corps. Ces médicaments ne sont prescrits sur une longue durée que dans les cas d'inflammation chronique et généralisée, en particulier dans les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde. Alors que l'organisme produit 5 mg de cortisol par jour, les doses de corticoïdes administrés représentent généralement plusieurs fois le dosage journalier naturel. Sur une longue durée, ils produisent des oedèmes dus à une rétention d'eau et à une augmentation de volume des tissus graisseux, surtout dans le haut du corps. Les corticoïdes ont également tendance à faire grossir en augmentant l'appétit. Les autres effets secondaires sont l'excitation psychique, les troubles du sommeil, l'apparition d'un diabète ou d'une hypertension artérielle. Enfin, les corticoïdes perturbent le processus de régénération osseux.

Des méthodes douces pour traiter l'arthrose - 19/12/2013

Des méthodes douces pour traiter l'arthrose
Quatre plantes sont reconnues comme pouvant être utilisées dans le traitement de l'arthrose. Le saule blanc et la reine-des-prés sont prescrits conjointement pour diminuer les douleurs et réduire l'inflammation. Ils peuvent être pris sous forme de teinture mère (30 gouttes dans un peu d'eau, trois fois par jour, pendant quelques semaines) ou de suspension intégrale de plante fraîche (1/2 cuillère à café dans un peu d'eau, trois fois par jour, à prendre lors des poussées). Le cassis possède aussi des propriétés anti-inflammatoires, mais son effet ne s'arrête pas là : chondroprotecteur, il est connu pour accélérer la réparation du cartilage. Enfin, l'harpagophytum, sous forme de gélules ou gel en massage, peut venir renforcer l'action des trois plantes précédentes. Autre méthode naturelle : les cataplasmes d'argile verte ou de lin sont efficaces lorsqu'ils sont appliqués matin et soir pendant au moins cinq jours. Enfin, le régime alimentaire peut également améliorer l'état du patient arthrosique. Il lui est conseillé d'avoir recours aux épices, curcuma, cannelle et gingembre en tête, pour diminuer l'inflammation, de manger du poisson gras trois fois par semaine et de remplacer les huiles de tournesol et de maïs par de l'huile de colza, de noix ou de soja.

L'arthrose affecte le sommeil du conjoint - 19/12/2013

L'arthrose affecte le sommeil du conjoint
Des chercheurs de l'université de Pittsburgh ont consacré une étude inédite à la qualité du sommeil du conjoint d'un patient souffrant de gonarthrose. Pour les besoins de cette enquête parue dans la revue Pain, un panel de couples, dont l'un des conjoints était atteint d'arthrose du genou, a été interrogé chaque jour pendant un mois. L'étude révèle que plus les douleurs du patient sont importantes en fin de journée, moins la qualité du sommeil du partenaire est bonne. Cependant cette association n'est pas amplifiée ou modérée par les facteurs suivants : les douleurs nocturnes, le sexe du malade et la présence ou non de symptômes dépressifs. Autre fait intéressant : les chercheurs ont observé que le sommeil des conjoints est d'autant moins réparateur que la relation conjugale est étroite. Sachant que la douleur chronique affecte le sommeil du partenaire et, de ce fait, est susceptible de nuire à sa santé, les auteurs estiment important que le médecin traitant s'attarde aussi sur cette question.

Arthrose : comment alléger la facture pour la Sécu ? - 19/12/2013

Arthrose : comment alléger la facture pour la Sécu ?
L'arthrose est le deuxième motif de consultation médicale après les maladies cardiovasculaires. Son coût annuel est de trois milliards d'euros, soit deux fois plus qu'il y a sept ans. Cette maladie, qui touche 10 millions de Français, représente à elle seule plus de 20 % du déficit de la Sécurité sociale. Et, avec le vieillissement de la population, la facture devrait devenir de plus en plus salée. L'Assurance Maladie étudie plusieurs pistes pour alléger cette charge financière. Outre le déremboursement de certains anti-arthrosiques symptomatiques d'action lente, elle envisage qu'un nombre croissant de malades bénéficient d'une rééducation de ville après la pose d'une prothèse de genou. A l'hôpital, cette prise en charge coûte en effet près de 5 000 euros par patient, contre 860 euros, soit six fois moins, dans le cabinet d'un kinésithérapeute. Cette mesure pourrait concerner à terme près de 20 % des patients. Autre piste: recourir plus souvent aux prothèses cimentées qui coûtent 25 % moins cher que les autres pour une qualité similaire.

Arthrose de hanche : une meilleure survie avec le resurfaçage - 19/12/2013

Arthrose de hanche : une meilleure survie avec le resurfaçage
Une étude rétrospective révèle que les patients qui subissent une arthroplastie de resurfaçage de hanche métal-métal ont une survie à 10 ans supérieure à ceux qui reçoivent une prothèse de hanche totale, cimentée ou non. Les taux de mortalité à 10 ans étaient de 3,6 % en cas de resurfaçage métal-métal contre 6,1% en cas de pose de prothèse de hanche totale cimentée. Ces différences restent significatives après ajustement pour différents facteurs comme l'âge, le sexe et le score de comorbidité Charlson. La procédure utilisant le resurfaçage consiste à enlever le tissu osseux endommagé et à le remplacer par une surface métallique, tandis que la pose de prothèse de hanche totale nécessite de remplacer complètement la tête fémorale et de restructurer le cotyle. Le resurfaçage s'adresse le plus souvent aux patients âgés de moins de 55 ans ayant une densité osseuse élevée. Les auteurs notent que sur les 71 000 arthroplasties de la hanche réalisées au Royaume-Uni en 2011 et en 2012, seules 2 % étaient des arthroplasties de resurfaçage métal-métal.

Campagne arthrose Expanscience à la radio - 21/11/2013

Campagne arthrose Expanscience à la radio
Dans le cadre de la campagne d’information grand public sur l’arthrose, Expanscience élargit sa présence avec le média radio du 16 novembre au 23 décembre. Deux spots de 30 secondes rappellent l’importance de la prise en charge de la pathologie arthrosique et l’engagement des Laboratoires Expanscience dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Les publics ciblés sont les personnes de 50 ans et plus. Quatre radios ont été retenues pour leur forte affinité avec cette cible : RTL, Europe 1, Radio Classique et Nostalgie. Pour favoriser la mémorisation du message, les spots seront diffusés 4 jours consécutifs Samedi-Dimanche-Lundi-Mardi et répétés chaque semaine jusqu’au 23 décembre. Cette campagne d’information s’inscrit dans le prolongement de celle en place depuis septembre en presse grand public et officinale ainsi que sur le digital.

Ecouter le spot radio n°1 : Ecouter le spot radio n°2 :

Menace sur le remboursement de certains anti-arthrosiques - 21/11/2013

Menace sur le remboursement de certains anti-arthrosiques
L'Association de lutte anti-rhumatisme (AFLAR) a adressé fin octobre une pétition à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour dénoncer le projet de déremboursement de certains anti-arthrosiques, dont l'efficacité a été remise en cause par la Haute Autorité de Santé. La HAS a en effet jugé insuffisant le service médical rendu de ces médicaments censés freiner la dégradation des cartilages. L'association, qui indique que ces produits ont l'intérêt de soulager la douleur et la raideur liées à la maladie, voit dans ce projet de déremboursement « un retour en arrière de plus de 30 ans de la prise en charge de l'arthrose ». Elle estime que les patients pourraient dès lors se tourner vers des antalgiques de niveau 1 ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens dont les effets secondaires sont plus inquiétants que ceux des anti-arthrosiques. Certains médicaments antalgiques à base de codéine, de morphine ou de poudre d'opium pourraient également induire une dépendance. Selon le Dr Laurent Grange, président de l'AFLAR, les patients risquent d'opter pour un « cocktail médicamenteux détonnant ».

Prothèse de genou : quels résultats? - 21/11/2013

Prothèse de genou : quels résultats?
Chaque année en France, 50 000 prothèses de genou sont posées. On estime que 80 % des personnes qui en bénéficient retrouvent progressivement la qualité de vie d'un « sédentaire actif », autrement dit sont capables de réaliser toutes les activités de la vie quotidienne (marche, ménage, jardinage, etc.). Un mois de rééducation quotidienne est souvent nécessaire pour arriver à cette autonomie. Il peut être complété, au besoin, d'un à deux mois supplémentaires de réadaptation fonctionnelle. La marche normale, sans claudication, s'obtient en général au bout de trois mois. Au sixième mois, le genou arrive à sa période de stabilité et l'on peut alors juger du résultat définitif de l'opération. C'est à partir de ce délai que le patient pourra reprendre la pratique de certaines activités sportives, à condition de ne pas forcer sur ses articulations. La natation, la randonnée, le vélo et le golf sont les disciplines les plus indiquées. Une prothèse dure entre 12 et 20 ans et impose une surveillance régulière afin de détecter précocement une éventuelle usure de la prothèse.