Revue de presse Arthrolink

Les nouvelles technologies font « exploser » la fréquence du mal de dos chez les enfants - 21/11/2013

Nouvelles technologies augmentent la fréquence du mal de dos chez les enfants
Il est fort à parier que l'on entendra de plus en plus souvent parler de « i posture », un néologisme qui désigne les positions corporelles liées à l'utilisation d'appareils à écran. Chez l'enfant, le temps croissant consacré à l'ordinateur, aux jeux vidéo, aux smartphones nuit à leur dos. À les voir fixer un écran, épaules courbées, cou penché vers l'avant et bras repliés, il n'y a là rien de très étonnant. Une étude de l'université de Swansea en Grande-Bretagne évoque une « bombe à retardement » pour la santé publique. En 6 mois, le nombre d'enfants traités pour une douleur au dos ou au cou aurait ainsi doublé dans le pays. D'après une récente enquête, 77 % des élèves en primaire admettent avoir déjà eu mal au dos. Deux tiers des collégiens sont également concernés, mais seuls 10 % ont parlé de leurs douleurs à un adulte, parent ou médecin. « Les modes de vie modernes et la présence croissante de la technologie ont des effets négatifs sur la santé musculo-squelettique de nos enfants. Il est vital que nous instaurions de bonnes habitudes et que nous fournissions aux enfants un matériel confortable, qui leur permette de se concentrer », conclut Lorna Taylor, physiothérapeute et principal auteur de cette étude.

Gonarthrose : les bienfaits d'un programme combinant exercices et régime alimentaire - 07/11/2013

Gonarthrose : les bienfaits d'un programme combinant exercices et régime aliment
Des chercheurs de la Wake Forest University de la Caroline du Nord ont recruté 454 patients souffrant d'arthrose du genou, âgés de plus de 55 ans et en surpoids. Ils les ont affectés au hasard à trois groupes : le premier devant réaliser un programme d'une heure d'exercices, trois fois par semaine (marche aérobique, entraînement musculaire et récupération), le deuxième ayant pour objectif une perte pondérale minimale de 10 % du poids corporel grâce à un régime alimentaire intensif et le troisième combinant sport et diète. La douleur et la fonction articulaires des participants ont été évaluées par des questionnaires au début de l'étude, au sixième mois et au 18e mois. Les chercheurs ont également mesuré la force de compression exercée sur le genou et analysé le sang des patients afin de détecter des marqueurs d'inflammation. Résultats : les membres des groupes alimentation et combinaison ont perdu respectivement 9,5 % et 11,4 % de leur poids corporel en moyenne, contre 2 % seulement pour ceux du groupe ne faisant que de l'exercice. Ces deux groupes ont également présenté les meilleures améliorations de l'arthrose. À la fin du programme, 38 % des patients du groupe combinaison disaient éprouver peu ou pas de douleur, contre 20 % pour le groupe alimentation et 22 % pour le groupe exercice.

Ostéoporose : mieux dépister pour réduire le coût des fractures - 07/11/2013

Ostéoporose : mieux dépister pour réduire le coût des fractures
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'ostéoporose, l'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) a présenté les résultats d'une étude pharmaco-économique évaluant l'intérêt du remboursement systématique du dépistage de l'ostéoporose, sachant qu'actuellement l'ostéodensitométrie n'est indiquée et remboursée que dans certains cas très précis. Verdict : un dépistage étendu et systématique pour les femmes à 60 ans permettrait de réaliser d'importantes économies. Cette mesure coûterait 17 millions d'euros et préviendrait 7 140 fractures, soit une économie de 107 millions à 121 millions d'euros dans la décennie à venir. Enfin, l'étude estime que le développement de ce dépistage ne devrait pas entraîner d'augmentation des coûts liés aux traitements médicamenteux. L'AFLAR considère qu'actuellement les conditions de remboursement trop complexes de l'ostéodensitométrie (inscrit au remboursement en 2006, au prix de 40 euros, sur la base d'une estimation d'un million d'examens par an) découragent les généralistes de le prescrire. Résultats : 420 000 examens seulement seraient réalisés chaque année. « Malgré les outils disponibles, l'identification des patientes à risque et l'évaluation adaptée de leur niveau de risque pouvant justifier le cas échéant d'un traitement ou de simples mesures de prévention reste encore largement insuffisante », conclut l'association.

L'exercice physique limite le risque de fractures chez les personnes âgées - 07/11/2013

L'exercice physique limite le risque de fractures chez les personnes âgées
L'équipe de Patricia Dargent de l'Inserm s'est penchée sur l'intérêt de l'activité physique chez le patient âgé, au travers d'une méta-analyse de 17 études portant sur 2 195 personnes faisant de l'exercice et un groupe témoin de 2 110 personnes n'en faisant pas. Elle révèle que pratiquer une activité physique réduit de 43 % le risque de chute avec blessure grave et de 60 % le risque de chute avec fracture. Les seniors les plus susceptibles de tomber sont faciles à évaluer par un test qui consiste à leur demander de tenir 5 secondes en équilibre sur une jambe. « Les personnes qui n'y parviennent pas multiplient par trois le risque de chute», explique Bruno Vellas, coordonateur du gérontopôle de Toulouse. Ces patients auraient tout intérêt à reprendre une activité physique avant de s'enfermer dans le cercle vicieux de la chute : la crainte de retomber pousse souvent à limiter sa mobilité et fait peu à peu perdre les réflexes posturaux, une situation qui favorise grandement une nouvelle chute, voire une fracture, notamment en cas d'ostéoporose.

Emmailloter bébé favoriserait les problèmes de hanche - 07/11/2013

Emmailloter bébé favoriserait les problèmes de hanche
L'emmaillotage des bébés est une pratique ancienne qui revient à la mode en Occident. En y ayant recours, les parents espèrent apaiser l'enfant, faciliter son sommeil et réduire la fréquence des coliques. Pourtant une étude présentée dans la revue pédiatrique Archives of Disease in Childhood explique qu'emmailloter un nourrisson n'est pas toujours une bonne idée. En entravant les mouvements naturels du tout-petit, l'emmaillotage est en effet susceptible d'empêcher le développement normal de l'articulation de la hanche et de favoriser la luxation congénitale de cette région anatomique. L'auteur de cette étude, le Pr Clarke, souligne qu'au Japon, un programme destiné à encourager les grands-mères à ne pas envelopper leurs petits-enfants dans des linges trop serrés a permis de réduire la fréquence de la luxation de la hanche. Il conseille aux adeptes de cette technique de réaliser un emmaillotage lâche qui laisse la possibilité au bébé de bouger les jambes et de l'abandonner progressivement à partir de trois mois.

Ostéoporose : les associations réclament un dépistage systématique - 23/10/2013

Ostéoporose : les associations réclament un dépistage systématique

À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'ostéoporose qui s'est tenue le 20 octobre, les associations ont rappelé le rôle important de l'hérédité dans l'apparition de la maladie. « Fracture sévère de votre mère : vous êtes concernée ! » était le slogan choisi cette année pour indiquer que toutes les femmes ne sont pas exposées au même risque face à l'ostéoporose. Les facteurs génétiques expliquent, en effet, 60 à 70 % des cas d'ostéoporose. La maladie, qui touche 2 à 3 millions de Françaises, est malheureusement trop souvent diagnostiquée à la suite d'une fracture. Et on peut constater que ces événements sont loin d'être rares puisque l'on dénombre chaque année 51 000 fractures de la hanche, 35 000 du poignet et jusqu'à 65 000 des vertèbres. Les associations de lutte contre l'ostéoporose insistent sur l'intérêt d'une prévention précoce. L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) rappelle ainsi que les apports en calcium doivent atteindre 1 200 mg par jour pendant l'enfance et l'adolescence. La taille est un autre facteur de risque : les femmes petites et sveltes sont davantage touchées. Même constat pour les peaux claires : les femmes d'origine caucasienne ou asiatique risquent plus d'être atteintes d'ostéoporose. L'AFLAR a profité de la journée mondiale contre l'ostéoporose pour réclamer le remboursement de l'ostéodensitométrie chez toutes les femmes de plus de 60 ans. A ce jour, cet examen radiologique destiné à mesurer la densité osseuse n'est pris en charge par la Sécurité sociale que selon des critères bien précis. D'après l'association, cette mesure qui coûterait 17 millions d'euros générerait 107 à 121 millions d'euros d'économies en une décennie et permettrait de réduire considérablement le nombre de fractures.

Arthrose : une prise en charge insuffisante selon les malades - 23/10/2013

Arthrose : une prise en charge insuffisante selon les malades
L'Association française de lutte anti-rhumatismale (Aflar) a dévoilé sur son site stop-arthrose.org, les résultats d'une enquête menée de novembre 2012 à mai 2013 auprès de plus de 4 600 personnes atteintes de cette pathologie. Premier enseignement : l'arthrose est associée trop souvent, à tort, à une usure liée au vieillissement. Or, 47 % des personnes interrogées ont moins de 60 ans et 35 % ont commencé à souffrir de douleurs avant 40 ans. Les principales articulations touchées sont les genoux (56 %), les mains (50 %), les hanches (34 %) et les pieds (29 %). En moyenne, le diagnostic est posé plus de deux ans après le début des symptômes. Il est fait par le médecin généraliste dans 51,7 % des cas et par le rhumatologue pour 36,4 % des patients. Près de 9 personnes sur 10 ayant répondu à l'enquête citent la douleur comme leur principale difficulté. L'association insiste sur le fait que la quasi-totalité des malades est en quête de solutions pour soulager les douleurs et améliorer la mobilité ; 70 % des sondés pensent à ce sujet que le suivi médical devrait être amélioré. Rappelons que l'arthrose est le premier motif de consultation médicale après les maladies cardiovasculaires. On estime à 17 % la proportion de Français atteints par cette maladie des articulations.

Mal de dos : semaine de dépistage gratuit chez les chiropracteurs - 23/10/2013

Mal de dos : semaine de dépistage gratuit chez les chiropracteurs
Du 14 au 19 octobre, les chiropracteurs se mobilisent pour dépister les problèmes de dos. Cette opération est initiée par l'Association française de chiropraxie (AFC) dans le cadre de la Journée mondiale de la colonne vertébrale qui aura lieu le 16 octobre. L'objectif est également de faire mieux connaître une méthode thérapeutique qui, selon une étude de l'Inserm publiée en 2011, a fait preuve de son efficacité pour traiter les lombalgies aiguës ou subaiguës, dans un ordre de grandeur comparable aux traitements alternatifs comme les médicaments, la chirurgie et la kinésithérapie. Les chiropracteurs participants proposeront une analyse vertébrale personnalisée et apporteront des conseils adaptés aux patients. Ils pourront notamment leur montrer les exercices et gestes préventifs ou destinés à soulager la douleur. Pour connaître la liste des professionnels offrant ce bilan gratuit, rendez-vous sur le site de l'AFC, www.chiropratique.org.

L’AFLAR présente les résultats de sa grande enquête nationale sur l’arthrose - 14/10/2013

L’AFLAR présente les résultats de sa grande enquête nationale sur l’arthrose
L’AFLAR (Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale) présente les résultats de sa grande enquête nationale sur l’arthrose, une maladie qui touche 17% de la population française. Seconde cause d'invalidité en France et source de dégradation de la qualité de vie, l'arthrose est pourtant une maladie réversible, ce n'est donc pas une fatalité ! Réalisée par l'alliance Nationale Contre l'arthrose sur le site stop-arthrose.org, les malades ont livré leurs témoignages sur cette pathologie qui affecte considérablement leur vie. La douleur est en effet la principale répercussion pour près de 9 répondants sur 10 (89,4%). Les malades, les associations et les professionnels de santé s'inquiètent de la mauvaise prise en charge de l'arthrose dans un contexte qui s'aggrave. Voir l'infographie

Prise en charge de l'arthrose : les stratégies d'hier, d'aujourd'hui et de demain - 14/10/2013

Prise en charge de l'arthrose : les stratégies d'hier, d'aujourd'hui et de demai
Le Dr Bertrand Cherrier, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Saint Antoine, a donné une conférence sur le « genou post-traumatique douloureux » dans le cadre des Entretiens de Bichat, qui se sont déroulés du 26 au 28 septembre. « Il y a deux types de douleurs au genou. La douleur très aiguë, à la suite d'un accident de voiture ou d'une chute de ski par exemple, et la douleur chronique qui provient principalement de lésions du genou et entraîne fréquemment de l'arthrose ou de la pré-arthrose à long terme », a rappelé en préambule le spécialiste. Lorsqu'un traitement chirurgical est requis, l'objectif est désormais de minimiser l'ablation du ménisque afin de préserver la fonction amortissante de l'articulation. « Aujourd'hui, on en enlève une toute petite partie et on essaye plutôt de "réparer" les lésions », précise-t-il. La médecine de demain s'appliquera davantage à prévenir l'arthrose par le contrôle de la prise de poids, la prescription d'une activité physique régulière et l'éducation thérapeutique. Autre stratégie : réparer les lésions du ménisque sur des sujets jeunes afin d'éviter l'apparition future des douleurs chroniques. «&nbspOn travaille même sur la greffe de ménisques et les techniques de réparation, ou plutôt de reconstruction du cartilage. On utilise un gel 3D, comme un nounours en gélatine si vous voulez, que l'on découpe à la taille de la lésion, puis on applique des stimuli pour faire fonctionner la greffe. Et qui sait, peut-être que dans très longtemps, le chirurgien orthopédiste n'aura plus qu'à faire une piqûre pour reconstruire le genou !&nbsp», présume le Dr Cherrier.