Revue de presse Arthrolink

Calcium : apports en danger - 18/09/2009

Depuis plusieurs années se répend l'idée selon laquelle les produits laitiers seraient à l'origine d'une grande variété de maladies comme certains cancers, l'obésité, le diabète, la sclérose en plaques et l'otite. Les « anti-lait » suggèrent même que le calcium des produits laitiers augmente le risque d'ostéoporose et de fractures osseuses. Un comble pour de nombreux experts scientifiques qui s'insurgent contre cette croyance ! En France, la consommation de lait et de fromages assure près des deux tiers de l'apport actuel en calcium. Il serait donc dangereux que le procès contre les produits laitiers arrive à convaincre davantage d'adeptes. Rares sont en effet les « autres aliments courants riches en calcium » : certains crucifères, des fruits secs et autres amandes, des petits poissons avec arêtes et quelques eaux minérales calciques Rappelons que l'Afssa a fixé en 2001 les apports nutritionnels conseillés en calcium à 900 mg par jour pour les adultes et 1 200 mg pour les adolescents, les femmes ménopausées et les personnes âgées.

Comment différencier l'arthrose de l'arthrite ? - 18/09/2009

Pour différencier l'arthrose de l'arthrite, il suffit de décrire les douleurs ressenties dans les articulations. On peut ainsi très simplement savoir de quelle affection on souffre. L'arthrose correspond à une usure mécanique de l'articulation. La douleur est donc ressentie lors des mouvements et en position debout ou assise prolongée. Atténuée le matin, elle a tendance à s'intensifier au fil de la journée. Enfin, les articulations les plus fréquemment touchées par l'arthrose sont celles de la hanche, du genou et de la colonne vertébrale. L'arthrite est une inflammation de l'articulation provoquant un gonflement, une rougeur et un échauffement. Les souffrances qu'elle inflige ont « la particularité d'être permanentes, même la nuit. Pire, elle réveille au cours de la deuxième partie de la nuit ». La douleur est maximale le matin. Et les articulations le plus souvent atteintes par l'arthrite sont celles du poignet, des pieds et parfois les vertèbres.

 

Prévenir et soulager les douleurs cervicales - 18/09/2009

Pour prévenir les douleurs cervicales, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, la sédentarité étant « l'ennemi numéro 1 de notre cou ». Ces mouvements doivent être réalisés sans empressement, avec la plus grandeur prudence. Tous les jours, six rotations lentes de la tête dans un sens puis dans l'autre permettent d'assouplir les cervicales. Il est normal d'entendre des petits craquements pendant l'exercice. En revanche, « toute douleur, même extrêmement faible, ne l'est pas ». Pour soulager ces douleurs, on peut se masser la nuque, de préférence le soir avant de se coucher, avec « une préparation à base de camphre, une huile de massage ou une huile essentielle de lavande ou de géranium ». Appliquer une source de chaleur (bouillotte, chaufferette, lampes à infrarouges, bain ou douche chaude, gant de toilette humide, etc.) sur la zone sensible calme également la douleur, détend les muscles et réduit la raideur articulaire. Enfin, on veillera à ces quelques conseils pratiques : opter pour un oreiller qui épouse bien la courbure cervicale, idéalement un oreiller ergonomique, éviter de dormir sur le ventre, ne pas porter de talons trop hauts, ne pas téléphoner en calant le combiné entre l'épaule et l'oreille, ne pas rester des heures devant l'ordinateur, faire attention aux courants d'air et, enfin, bannir les sports qui mettent les cervicales à rude épreuve, comme la brasse non coulée, la gymnastique au sol, le judo, la lutte gréco-romaine et l'haltérophilie.

La rééducation dans l'eau - 18/09/2009

Les personnes souffrant de douleurs chroniques et post-opératoires qui rendent impossibles les manipulations et les massages de rééducation classique peuvent désormais bénéficier de séances de kinésithérapie aquatique ou d'ateliers hydro-massants. A Granville, dans la Manche, ce programme est proposé en piscine. Parce qu'ils sont en apesanteur dans l'eau, les curistes qui n'ont pas le droit à l'appui peuvent marcher sans « contraindre » les fractures des membres inférieurs. Dans un contexte de rééducation où les patients n'ont pas suffisamment de muscles et d'équilibre, ils retrouvent en balnéothérapie une fonction locomotrice qui leur est impossible habituellement. De plus, l'eau a un effet sédatif et rassurant.

Le mal de dos : principale cause de douleur chez les Français - 18/09/2009

Selon un sondage paru dans Santé magazine, plus d'un Français sur trois déclare souffrir de douleurs aiguës ou chroniques. Parmi eux, 60,6 % se plaignent d'un mal de dos, 47,9 % de douleurs articulaires, 17,3 % de migraines et 11,7 % déclarent avoir mal au ventre ; 84,7 % de ces personnes qui souffrent affirment avoir consulté pour apaiser ces douleurs. Pour les soulager, 42,3 % utilisent des anti-inflammatoires, 29,1 % un antalgique de niveau 1, 15,9 % la kinésithérapie, 11,7 % l'aspirine, 7,2 % ont recours à l'ostéopathie, 2,8 % à l'acupuncture et 0,6 % à l'hypnose (0,6). Seuls 41,6 % s'estiment « soulagés » et 32,9 % « assez bien soulagés ».

Le traitement de l'ostéoporose sur la piste du saumon - 18/09/2009

Des recherches sur le saumon ont permis de découvrir que la calcitonine de source marine est une hormone beaucoup plus puissante que celle sécrétée chez l'homme et qu'elle permet de lutter contre l'ostéoporose. Des chercheurs ont récemment mis au point un vaporisateur nasal contenant de la calcitonine de saumon. Des études cliniques ont démontré que la vaporisation réduisait efficacement la perte osseuse et diminuait le risque de fracture spinale. Son principal effet secondaire est l'irritation nasale.

Fibromyalgie : un diagnostic plus sûr - 10/09/2009

La fibromyalgie touche 2 à 3 % de la population. Ces malades, des femmes dans 80 % des cas, représentent à eux seuls 10 % des consultations en rhumatologie ou en traitement de la douleur. Syndrome douloureux diffus, la fibromyalgie a été longtemps très difficile à diagnostiquer, « multipliant les examens, mais aussi les traitements inutiles ». Il faut dire que le diagnostic n'était posé qu'après élimination des autres maladies proches comme les rhumatismes inflammatoires, l'hypothyroïdie, la sclérose en plaques ou le syndrome de fatigue chronique. Aujourd'hui, deux critères permettent d'identifier la pathologie : des douleurs musculo-squelettiques diffuses depuis plus de trois mois et une douleur à la palpation au niveau d'au moins 11 points sur 18. Les pressions exercées sur ces points peuvent être réalisées à l'aide d'un appareil ou simplement avec le doigt. La douleur est déclenchée lorsque le médecin exerce une pression modérée (qui blanchit l'ongle), indolore chez un patient sain.

L'hypovitaminose D : un problème mondial de santé publique - 10/09/2009

La Fondation internationale contre l'ostéoporose (IOF) tire la sonnette d'alarme sur la carence en vitamine D dont souffre la population mondiale. Le phénomène serait relativement nouveau dans certains pays du Moyen-Orient et d'Asie du sud-est où se sont généralisés le travail en intérieur, l'urbanisation et de nouveaux styles de vie qui évitent le soleil. Les facteurs favorisant une carence en vitamine D et la survenue de problèmes osseux sont l'âge avancé, le sexe féminin, le faible ensoleillement, l'hiver, une peau sombre, certaines habitudes alimentaires. L'IOF rappelle que pour prévenir des pathologies comme l'ostéoporose, la fracture du col du fémur, le rachitisme et une insuffisance de la calcification des os des enfants, l'apport optimal en vitamine D se situe autour de 50 nmol/L à 75 nmol/L.

Comment freiner l'arthrose? - 10/09/2009

La physiothérapie est recommandée pour freiner l'évolution de l'arthrose qui conduit à une dégradation progressive du cartilage et à des douleurs et inflammations toujours plus importantes. Elle permet de renforcer la musculature de façon ciblée pour soulager les articulations et aide le patient à retrouver une posture correcte. Une perte pondérale est également recommandée en cas de surpoids. Enfin, en 2005, des chercheurs de l'Hôpital universitaire de Zurich ont démontré que la prise à long terme d'un composant issu du cartilage de poisson avait pour effet « d'inhiber la dégradation du cartilage, voire de stabiliser l'état articulaire ».

La rentabilité des cures thermales - 10/09/2009

Le poids des cures thermales dans les dépenses de santé incite certains politiques, à l'instar député UMP du Bas-Rhin, Yves Bur, à demander leur déremboursement. Une étude menée par deux chercheurs de l'université Victor-Segalen Bordeaux 2, le professeur Nicolas Moore, directeur du département de pharmacologie, et le docteur Christian Toussaint, prouve désormais scientifiquement la rentabilité financière des cures thermales. En se basant sur les données de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, ils ont étudié la consommation de médicaments de quelques 1 860 patients, six mois avant et après la cure. Ils ont ainsi pu constater que les bénéficiaires de soins thermaux consultaient moins souvent leur médecin généraliste et réduisaient leurs traitements après un séjour, contrairement au groupe témoin qui avait recours à plus de médicaments. La différence serait de l'ordre de 25 euros par patient sur six mois : « au regard des 350 000 curistes en rhumatologie en France, l'économie pourrait être de près de 20 millions d'euros par an » a estimé le Dr Christian Toussaint. Les deux chercheurs ont par ailleurs mené pendant sept ans une étude sur 392 patients souffrant d'arthrose au genou et également conclu à l'efficacité des cures thermales sur cette pathologie.