Revue de presse Arthrolink

Une meilleure prise en charge de l'arthrose - 10/09/2009

L'arthrose concerne environ 17 % des Français, soit 9 à 10 millions de personnes. La prévalence de la gonarthrose est approximativement de 10 % chez les patients âgés de 45 à 65 ans et celle de la coxarthrose symptomatique de 8 % chez les patients âgés de plus de 65 ans. Longtemps l'arthrose n'a pas été considérée comme une maladie à part entière, mais comme un processus naturel de vieillissement des articulations et la recherche de thérapeutiques efficaces contre l'arthrose a pâti de ce point de vue. Aujourd'hui les patients arthrosiques bénéficient de plus d'attention. Des recommandations ont été élaborées pour soulager les patients et améliorer leur qualité de vie, tout en limitant la progression de la maladie. La prise en charge se veut à la fois globale et personnalisée : elle associe des mesures pharmacologiques (antalgiques, anti-arthrosiques, injections intra-articulaires, gels ou compresses anti-inflammatoires) et des mesures non-pharmacologiques (éducation du patient, semelles, cannes, kinésithérapie, perte de poids) afin d'éviter ou de retarder l'intervention chirurgicale. La perte de poids est également encouragée pour lutter contre l'arthrose du genou : une perte de 5 kilos sur 10 ans divise de moitié le risque de gonarthrose en réduisant l'inflammation et la charge articulaire. La rééducation fonctionnelle avec un kinésithérapeute et l'éducation thérapeutique du patient (ETP) font également partie des mesures préconisées.

Un traitement prometteur contre l'arthrose - 10/09/2009

Une équipe de l'université de Munster en Allemagne vient de découvrir qu'une molécule de surface spécifique aux cellules de cartilage, appelée syndecan, intervenait dans le développement de l'arthrose en participant à la destruction des cellules de cartilage. Des expériences menées chez la souris montrent que l'inactivation de cette molécule permet de faire disparaître les symptômes de l'arthrose. A partir de ces découvertes, les chercheurs sont parvenus à mettre au point un traitement capable de combattre l'arthrose à ses stades les plus précoces de façon fiablechez les souris. Il reste à mener de nouvelles recherches pour aboutir à l'application du traitement chez l'homme.

 

Fibromyalgie : un diagnostic plus sûr - 10/09/2009

La fibromyalgie touche 2 à 3 % de la population. Ces malades, des femmes dans 80 % des cas, représentent à eux seuls 10 % des consultations en rhumatologie ou en traitement de la douleur. Syndrome douloureux diffus, la fibromyalgie a été longtemps très difficile à diagnostiquer, « multipliant les examens, mais aussi les traitements inutiles ». Il faut dire que le diagnostic n'était posé qu'après élimination des autres maladies proches comme les rhumatismes inflammatoires, l'hypothyroïdie, la sclérose en plaques ou le syndrome de fatigue chronique. Aujourd'hui, deux critères permettent d'identifier la pathologie : des douleurs musculo-squelettiques diffuses depuis plus de trois mois et une douleur à la palpation au niveau d'au moins 11 points sur 18. Les pressions exercées sur ces points peuvent être réalisées à l'aide d'un appareil ou simplement avec le doigt. La douleur est déclenchée lorsque le médecin exerce une pression modérée (qui blanchit l'ongle), indolore chez un patient sain.