Mieux comprendre l'arthrose du coude et du poignet - 28/09/2015

comprendre l'arthrose du coude et l'arthrose du poignet

L’arthrose est une maladie articulaire particulièrement répandue qui touche principalement la colonne vertébrale (même si cette localisation est souvent asymptomatique), les mains, le genou et la hanche1. Les arthroses du coude et du poignet sont des affections assez rares mais elles ne sont pas à négliger pour autant car elles peuvent être invalidantes au quotidien.

Contrairement aux arthroses des articulations des membres inférieurs, l’arthrose du poignet survient dans 90 % des cas à la suite de traumatismes comme des fractures articulaires du radius ou des luxations du poignet2. De ce fait, elle touche principalement des sujets jeunes, le plus souvent des travailleurs manuels ou des sportifs. L’apparition de l’arthrose post-traumatique est lente, pouvant prendre jusqu’à 20 ans, mais les sujets sont généralement jeunes au moment du traumatisme.

Evolutions et traitements les plus fréquents de l'arthrose du poignet :
L’arthrose du poignet évolue selon des schémas déjà identifiés entraînant une perte progressive de la mobilité mais certaines articulations restent intactes : le traitement consiste donc à reconstruire un poignet plus simple autour de l’interligne préservé. Pour cela, on procède à une fusion de certains os (le poignet en compte dix) : c’est l’arthrodèse partielle. Elle doit toujours être préférée à l’arthrodèse totale, trop souvent pratiquée. Elle n’est pas toujours proposée systématiquement : un poignet modérément douloureux reste par exemple préférable à un poignet arthrodésé chez une personne jeune. Les 10 % restant des cas d’arthrose du poignet sont dues à des pathologies du cartilage et concernent surtout les sujets âgés de plus de 60 ans3.

Le coude peut également être touché
L’arthrose du coude est une affection encore plus rare4. Elle est généralement la conséquence d’activités quotidiennes traumatisantes comme l’utilisation d’engins vibrants ou de marteaux-piqueurs5,6 même si son origine résulte de nombreux facteurs (génétiques, environnementaux, liés à des traumatismes...) comme pour les autres localisations arthrosiques. Les symptômes sont généralement discrets : dans deux cas sur trois, la personne touchée ne ressent pas de douleurs liées à l’arthrose. En revanche, la diminution de la mobilité articulaire est plus fréquente, notamment au niveau des mouvements du coude en extension et en rotation7.