Revue de presse Arthrolink

Le café n'augmente pas le risque d'ostéoporose - 14/10/2013

Le café n'augmente pas le risque d'ostéoporose
Plusieurs études ont prouvé que le café pouvait interférer sur l'absorption du calcium. La question se pose donc de savoir si la consommation de cette boisson est susceptible d'aggraver le risque d'ostéoporose, en particulier chez les femmes ménopausées Pour le savoir, des chercheurs suédois ont étudié les données d'une vaste cohorte incluant plus de 61 000 femmes nées entre 1914 et 1948 et suivies de 1987 à 2008. Parmi elles, 14 738 avaient souffert d'une fracture de tout type et 3 871 d'une fracture du bassin. La consommation de café a été déterminée grâce à des questionnaires réguliers sur leur alimentation. Résultats : une consommation importante de café, à raison de 4 tasses ou plus par jour était bien associée à une baisse de la densité minérale osseuse de 2 % pour le corps entier et de 4 % au niveau du rachis lombaire, en comparaison avec une faible consommation (moins d'un tasse par jour). Cependant cette réduction de la densité osseuse chez les grosses consommatrices de café n'a eu aucune conséquence sur le risque ostéoporotique et la survenue de fracture.

Prise en charge de l'arthrose : les stratégies d'hier, d'aujourd'hui et de demain - 14/10/2013

Prise en charge de l'arthrose : les stratégies d'hier, d'aujourd'hui et de demai
Le Dr Bertrand Cherrier, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Saint Antoine, a donné une conférence sur le « genou post-traumatique douloureux » dans le cadre des Entretiens de Bichat, qui se sont déroulés du 26 au 28 septembre. « Il y a deux types de douleurs au genou. La douleur très aiguë, à la suite d'un accident de voiture ou d'une chute de ski par exemple, et la douleur chronique qui provient principalement de lésions du genou et entraîne fréquemment de l'arthrose ou de la pré-arthrose à long terme », a rappelé en préambule le spécialiste. Lorsqu'un traitement chirurgical est requis, l'objectif est désormais de minimiser l'ablation du ménisque afin de préserver la fonction amortissante de l'articulation. « Aujourd'hui, on en enlève une toute petite partie et on essaye plutôt de "réparer" les lésions », précise-t-il. La médecine de demain s'appliquera davantage à prévenir l'arthrose par le contrôle de la prise de poids, la prescription d'une activité physique régulière et l'éducation thérapeutique. Autre stratégie : réparer les lésions du ménisque sur des sujets jeunes afin d'éviter l'apparition future des douleurs chroniques. «&nbspOn travaille même sur la greffe de ménisques et les techniques de réparation, ou plutôt de reconstruction du cartilage. On utilise un gel 3D, comme un nounours en gélatine si vous voulez, que l'on découpe à la taille de la lésion, puis on applique des stimuli pour faire fonctionner la greffe. Et qui sait, peut-être que dans très longtemps, le chirurgien orthopédiste n'aura plus qu'à faire une piqûre pour reconstruire le genou !&nbsp», présume le Dr Cherrier.

Lancement de la campagne arthrose auprès du grand public - 26/09/2013

Lancement de la campagne arthrose auprès du grand public
Les Laboratoires Expanscience experts depuis plus de 20 ans dans la prise en charge globale de la pathologie arthrosique adressent une campagne d’information au grand public.
Titrée « Votre mobilité est un capital. Nous le protégeons ! », cette campagne rappelle les outils mis à disposition des patients (comme arthrolink.com) par Expanscience pour mieux comprendre la maladie, adopter les bons gestes au quotidien et partager les expériences. Elle souligne aussi le rôle du médecin et du pharmacien dans la prise en charge du patient arthrosique.
Avec un plan médias d’envergure, l’annonce presse (voir visuel) est déclinée dans des magazines à fort lectorat des personnes de 50 ans et plus : FEMME ACTUELLE, NOTRE TEMPS, PLEINE VIE, SANTE MAGAZINE, TOP SANTE et TV MAGAZINE…
Sur le web, une présence forte est déployée sur les sites incontournables d’informations pratiques santé et de forums d’échanges comme Doctissimo.fr et Medisite.fr, mais aussi des Newsletters dédiées et des bannières d’information.

Un kiné doit verser 1,2 million d'euros à une patiente - 26/09/2013

Un kiné doit verser 1,2 million d'euros à une patiente
Un kinésithérapeute a été condamné à verser solidairement avec son assureur 1,2 million d'euros à une patiente rendue tétraplégique par une de ses manipulations. Cette femme de 40 ans souffrait de douleurs cervicales liées à un problème de lombalgie chronique. Lors d'une séance en 2007, son praticien réalise un mouvement de rotation qui, d'après une expertise, « aggrave la dissection vertébrale préexistante ». Un craquement se fait entendre, la patiente fait un malaise et tombe dans un profond coma. Elle passera six mois en réanimation et réside depuis dans un foyer médicalisé. Selon l'expert, le kiné a « commis une imprudence en pratiquant cette séance », alors que la patiente se plaignait de fortes douleurs qui allaient en s'aggravant.

Une méthode efficace pour soulager le mal de dos - 26/09/2013

Une méthode efficace pour soulager le mal de dos
La PCP (pression continue dorsale) est une technique antidouleur développée en partenariat avec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Préconisée en cas de mal de dos, elle consiste à agir sur les muscles profonds afin d'assouplir les tendons et les ligaments, et de repositionner naturellement le squelette. Le Dr David Khorassani, inventeur de cette méthode, a mis au point un appareil qui lui permet de réaliser de manière harmonieuse des pressions pouvant aller jusqu'à 15 ou 20 kg ! Si, en début de séance, le patient ne peut généralement pas supporter une force supérieure à 1,5 kg, en fin de séance, il tolère des pressions de 8 ou 9 kg qui atteignent ainsi les muscles profonds. La technique est particulièrement adaptée aux sportifs de haut niveau qui affichent une musculature très puissante. Le Dr Khorassani assure que le mal de dos peut être traité après cinq ou six séances, à compléter par une ou deux séances d'entretien par an.

Cartable trop lourd : kiné gratuit pour les enfants - 26/09/2013

Cartable trop lourd : kiné gratuit pour les enfants
Le Syndicat National des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs (SNMKR) et la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) lancent pour la deuxième année consécutive l'opération « M'ton dos ». Entre le 23 septembre et le 5 octobre, des professionnels de santé interviennent au sein des établissements scolaires pour proposer des actions de prévention contre le mal de dos. L'an passé, plus de 1 000 enfants ont consulté les 250 kinés de l'opération M'ton dos. Parmi eux, 64 % se plaignaient déjà de douleurs. La faute au cartable (qui pèse 8,5 kilos en moyenne, soit « presque l'équivalent d'un pack de 6 bouteilles d'eau sur le dos » !), mais aussi à une série de mauvaises habitudes prises trop tôt : sédentarité, postures inadaptées, etc. En marge de cette campagne de prévention, la FCPE se bat également pour inciter les pouvoirs publics à équiper les salles de classes de mobiliers ergonomiques et à passer au cartable numérique. « Dans quatre ou cinq ans, on va y arriver », estime Paul Raoult, président de la FCPE.

Le poids du cartable : l'arbre qui cache la forêt - 16/09/2013

Le poids du cartable : l'arbre qui cache la forêt
Comme à chaque rentrée scolaire, la question du poids des cartables revient sur le devant de la scène. Les spécialistes estiment qu'un cartable ne doit pas dépasser 10 % du poids de l'élève et peser au maximum 7 kilos. Mais plus que le poids du cartable, c'est la durée et la répétition du port de charges lourdes qui posent problème. À cet égard, François Biebuyck, kinésithérapeute belge, met en garde contre certains jeux pratiqués en cour de récréation, au cours desquels les enfants se portent entre eux : « là il n'y a personne qui réagit alors que ce sont des poids beaucoup plus lourds ! », s'insurge ce spécialiste du mal de dos. Il estime que les parents et les éducateurs se focalisent à tort sur le poids du cartable, alors qu'« aujourd'hui, il n'y a presque plus un enfant qui porte le cartable plus d'un quart d'heure ou d'une demi-heure ». Il insiste, enfin, sur l'importance d'avoir accès à un mobilier scolaire ergonomique, réglable et adapté à la physiologie de l'enfant.

Les brocolis protègeraient de l'arthrose - 16/09/2013

Les brocolis protègeraient de l'arthrose
Une étude britannique publiée dans la revue américaine Arthritis and Rheumatism suggère que la consommation de brocolis aide à ralentir ou différer les lésions dues à l'arthrose. Des chercheurs de l'Université East Anglia, en Grande-Bretagne, ont soumis deux groupes de souris à des régimes distincts : le premier recevait une alimentation riche en brocolis, tandis que l'autre avait une alimentation excluant cette plante potagère. Résultats : à la fin du suivi, les souris du premier groupe présentaient moins de problèmes d'arthrose que les autres. Selon les chercheurs, c'est le sulforaphane, une substance libérée dans l'organisme lors de la consommation de ces légumes crucifères, qui bloquerait les enzymes responsables de la destruction des articulations en agissant sur une molécule spécifique causant l'inflammation. Pour confirmer les vertus anti-inflammatoires du sulforaphane sur les articulations humaines, l'équipe britannique se chargera prochainement d'un essai chez l'homme. « Alors qu'une personne sur cinq de plus de 45 ans souffre d'arthrose du genou et qu'il n'existe aucun traitement efficace pour la maladie, ce composé naturel pourrait constituer une piste thérapeutique intéressante », indiquent les chercheurs.

Ostéoporose précoce chez les malades du sida - 16/09/2013

Ostéoporose précoce chez les malades du sida
Grâce aux progrès de la recherche, de plus en plus de séropositifs vieillissent avec le VIH. Aujourd'hui, un tiers des personnes infectées par le virus du sida a ainsi plus de 55 ans. S'il y a tout lieu de se réjouir de cette évolution, il faut aussi savoir qu'elle n'est pas sans conséquence sur la santé des malades. Le corps médical observe depuis plusieurs années que les patients séropositifs présentent un vieillissement prématuré et développent des pathologies particulières. « On estime qu'un patient séropositif présente avec dix ans d'avance les troubles métaboliques liés au vieillissement », indique le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Tenon. Et le spécialiste de préciser que des patients contaminés encore jeunes peuvent être touchés précocement par certaines maladies dégénératives du vieillissement comme l'ostéoporose, dont le dépistage doit par conséquent être amélioré.