Revue de presse Arthrolink

Ostéoporose : un risque sous-estimé - 17/06/2010

Les femmes méconnaissent en général le risque d'ostéoporose. Lors d'une enquête internationale, on a demandé à près de 60 000 femmes âgées de plus de 55 ans si elles pensaient avoir des risques de fractures ostéoporotiques. Les résultats ont montré que ce danger était largement sous-estimé, même chez celles qui étaient directement concernées par la maladie. Ainsi un tiers seulement de celles qui avaient déjà eu une fracture, pensaient avoir un risque de souffrir d'ostéoporose !

 

Pourquoi l'acupuncture soulage la douleur - 17/06/2010

Des chercheurs de l'University of Rochester Medical Center, dans l'État de New York, viennent de découvrir le mécanisme expliquant l'effet antalgique de l'acupuncture. Leurs recherches chez l'animal démentent l'hypothèse d'un effet placebo. Ils ont observé chez la souris que l'acupuncture libère localement l'adénosine, produit de la dégradation de l'ATP, une molécule indispensable à la vie cellulaire. On savait déjà qu'en réponse à un stress mécanique, électrique ou à la chaleur, l'adénosine était « expulsée" par la cellule et se fixait sur certains récepteurs des nerfs, jouant ainsi un rôle antidouleur. En tournant toutes les cinq minutes pendant une demi-heure les aiguilles d'acupuncture insérées au niveau des genoux des souris, les chercheurs ont noté que la concentration locale en adénosine avait été multipliée par 24. Recourant à deux modèles de douleur (l'un inflammatoire, l'autre neuropathique), ils ont également montré que l'acupuncture était sans effet chez des animaux ayant subi des mutations sur les récepteurs en question. L'adénosine possède également un effet anti-inflammatoire. L'acupuncture trouverait donc toute son utilité dans des maladies à composante inflammatoire locale, comme les arthrites et les tendinites, où cette technique ancestrale est d'ailleurs déjà largement utilisée.

 

Prévenir l'ostéoporose - 17/06/2010

Le capital osseux est pour 70 % environ conditionné par l'hérédité. L'alimentation et l'activité physique interviennent donc à hauteur de 30 % dans sa constitution. Il est donc possible de compenser des os fragiles en prenant de bonnes habitudes le plus tôt possible. L'anorexie présente le danger d'entraîner une véritable ostéoporose dès le plus jeune âge, avec des conséquences qui vont perdurer toute la vie, notamment chez une jeune fille. Ce trouble alimentaire provoque l'arrêt de la production d'oestrogènes protecteurs et la perturbation de la sécrétion d'autres hormones sécrétées, comme la leptine, chargée de réguler l'appétit et qui a un impact sur le tissu osseux. Des régimes alimentaires peuvent dans une moindre mesure jouer un rôle délétère : c'est le cas des régimes trop riches en sel et en protéines qui favorisent la fuite urinaire de calcium. Le tabac et l'alcool consommé en excès ont également un effet toxique direct sur l'os. Enfin, l'activité physique est incontournable : « un adolescent devrait avoir au minimum deux heures de sport par semaine en dehors de l'école, les sports les plus intéressants sur le plan osseux étant ceux qui comportent des impacts -courses, sauts- comme les sports de ballon ou de raquette», explique le Pr Thierry Thomas, chef du service de rhumatologie, CHU Saint-Etienne.

Ostéoporose et lombalgie - 17/06/2010

L'ostéoporose touche à partir de cinquante ans quatre femmes sur dix et un homme sur huit. Et le dos est particulièrement à risque dans les cas d'ostéoporose. Une taille qui diminue à cause du tassement des vertèbres est l'un des symptômes les plus faciles à repérer. Une douleur de dos peut également alerter. Mais comme ce type de douleur se manifeste fréquemment quand on prend de l'âge, il n'inquiète hélas que très rarement. Il est difficile de traiter les fractures vertébrales dues à l'ostéoporose car « même si une seule vertèbre s'est cassée, tous les os sont atteints. De plus, une vertèbre fracturée peut déséquilibrer la colonne entière, entraînant des problèmes de posture ». Les solutions consistent pour la plupart à injecter une sorte de ciment dans la vertèbre atteinte pour lui rendre sa forme d'origine.

 

L'agave mais pas la tequila - 29/04/2010

Des chercheurs mexicains du Centre de recherches et d'études avancées (Cinvestav) de l'Institut polytechnique national viennent de découvrir que l'agave contient une substance susceptible de prévenir l'ostéoporose et/ou le diabète. D'après les scientifiques, « un régime enrichi en fructanes de l'agave éviterait la décalcification et améliorerait significativement la formation du tissu osseux, tout en stimulant la production d'hormone GLP-1 qui accélère celle de l'insuline, dont le manque est la cause du diabète ». Etant donné que l'agave sert à fabriquer la tequila, on est en droit de se demander si cet alcool peut aider à combattre les deux maladies. Il n'en est rien : transformées en boisson fermentée, les fructanes de l'agave perdent tous leurs effets bénéfiques. La prochaine étape des recherches est de tester ce traitement sur des animaux avant de l'envisager chez l'homme.

 

Ostéoporose : symptômes et facteurs de risque - 29/04/2010

L'ostéoporose concerne près d'un quart des femmes autour de 65-70 ans. Détectée tôt, cette maladie peut être prise en charge efficacement. Il faut donc apprendre à repérer les symptômes de l'ostéoporose. Les principaux signes qui doivent alerter sont une diminution de la taille, des douleurs dorsales et une déformation de la colonne vertébrale. Les facteurs de risque de l'ostéoporose sont une petite taille, des antécédents familiaux d'ostéoporose, la ménopause, surtout si elle est précoce, des régimes amaigrissants trop sévères, un manque de produits laitiers dans l'alimentation, un manque de soleil, une sédentarité excessive, une cure de longue durée de cortisone, ainsi que les erreurs alimentaires suivantes : trop de café, trop de sel, trop de protéines.

Des exercices contre l'arthrose - 29/04/2010

Quand on a la chance de vieillir en couple, il est possible de s'aider mutuellement à combattre l'arthrose : tout d'abord, en incitant son partenaire à se bouger et même, pour mieux le motiver, en pratiquant des activités physiques ou des disciplines sportives à deux. Masser son conjoint permet d'apaiser les douleurs et de lutter contre la rigidité. En position couché sur le ventre, on peut appuyer fortement sur chaque vertèbre pour mobiliser une colonne vertébrale qui s'ankylose. Autre exercice recommandé : sur le dos, on étire le bras gauche de son partenaire au-dessus de sa tête vers la droite, tandis qu'il lance la jambe droite vers la gauche, et on inverse le mouvement. On peut pratiquer ce type d'étirement en position couchée sur le côté, par exemple, main gauche sous la tête, jambes légèrement repliées, le bras droit à fond vers la droite. A noter qu'il est important de toujours travailler la colonne vertébrale en extension pour ne pas prendre de risque.

Les progrès de la Recherche sur l'arthrose de la hanche - 22/04/2010

Plusieurs thérapies employées pour soulager la coxarthrose sont en développement. Le Pr Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris souligne que la dégradation du cartilage se produit « sous l'action d'enzymes destructrices produites par le cartilage lui-même, mais pas seulement. Les cellules osseuses et la membrane synoviale - qui enveloppe l'articulation - participent indirectement à cette dégradation. C'est d'ailleurs de ce côté que se développe la recherche ». Une étude testant les effets d'un médicament de l'ostéoporose sur des patients atteints d'arthrose du genou est actuellement en cours. Les résultats sont attendus pour 2011. « il est évident que si on arrive à prouver que ce traitement permet de neutraliser la dégradation du cartilage, d'autres études seront lancées pour en vérifier l'intérêt dans l'arthrose de la hanche » précise le Pr Berenbaum. D'autres travaux portent sur l'injection intra-articulaire d'un facteur de croissance, dans l'espoir d'arrêter la dégradation du cartilage. Certaines recherches étudient l'effet sur l'arthrose de puissants anti-inflammatoires, déjà prescrits dans la polyarthrite rhumatoïde. À plus long terme enfin, « il y a toujours l'espoir de troquer son bon vieux cartilage usé contre une articulation comme neuve et qui ne soit pas une prothèse ». Des chercheurs tentent ainsi de mettre au point un cartilage artificiel « soit en plaçant des cellules souches au sein d'une matrice artificielle en trois dimensions, soit en prélevant des cellules du cartilage dans un endroit peu portant, pour les placer en culture dans un gel avant de les insérer dans l'endroit à traiter ».

 

Prévention des TMS dans l'entreprise : une nouvelle campagne d'information - 22/04/2010

Le ministère du Travail a lancé lundi 19 avril la troisième phase de sa campagne d'information contre les TMS, intitulée « Mettre fin aux troubles musculo-squelettiques dans votre entreprise, c'est possible ». En parallèle a été ouvert un site Internet (www.travailler-mieux.gouv.fr) indiquant les bonnes pratiques à mettre en place dans l'entreprise. Après deux premières années consacrées à la sensibilisation (en 2008 et 2009), l'heure est aujourd'hui à l'action, en collaboration avec les chefs d'entreprise. La réforme des services de santé au travail devrait d'ailleurs être examinée lors d'un prochain comité d'orientation des conditions de travail. Les TMS sont actuellement les premières causes de maladies professionnelles. Leur nombre augmente de 18 % par an depuis 10 ans. Le but de la campagne est une réduction de 25 % du nombre des accidents du travail et la stabilisation du nombre de maladies professionnelles.

 

Thermalisme et arthrose - 22/04/2010

L'étude scientifique « Thermarthrose » menée par l'Association Française pour la Recherche Thermale (AFRETH) a été réalisée sur un panel de 462 patients dans plusieurs centres et stations. Elle a permis de mettre à jour « les effets bénéfiques d'un complément de soins thermo-minéraux dans le cadre d'un traitement classique de l'arthrose ». Ainsi, à 6 mois, plus de 50 % des patients ayant bénéficié de la double indication ont vu une très nette amélioration de leur état, notamment en termes de douleur et de fonction, soit 50 % de plus que chez les patients n'ayant reçu que leur traitement habituel. « Thermarthrose » a permis de valider une autre étude dite Cochin, réalisée à Vichy en 1993, qui montrait déjà que l'accompagnement thermo-minéral induit une amélioration significative de la douleur, avec un effet thérapeutique deux fois plus important chez les patients cumulant traitement classique et cure thermale. Le Dr Philippe Guérin, Médecin Conseil des établissements thermaux de Vichy sur l'arthrose, explique que « les soins utilisés dans le cadre d'un traitement de l'arthrose sont la rééducation en piscine, les bains et douches, les étuves, les applications de boue et les massages ». Les Thermes de Vichy permettent également de traiter les troubles du métabolisme et des pathologies souvent associées aux traitements ou aux conséquences de l'arthrose, comme les troubles de la sphère digestive (irritation oesophagienne, gastrique, colique) et la surcharge pondérale). « Le thermalisme doit se concevoir comme une éducation à la santé, en offrant une prévention et gestion du patrimoine vital » précise le Dr Guérin.