Revue de presse Arthrolink

Le site Internet du Point et Philips proposent un voyage inédit « au coeur de l'homme », au travers de clichés obtenus grâce à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette semaine, on peut ainsi observer le genou au repos et en mouvement : « les 15 000 victimes d'une rupture du ligament croisé après une chute de ski, et les autres, localiseront ainsi la zone de leur lésion. Les ménisques et les cartilages - donc l'arthrose - apparaissent également très nettement ».

L'Office municipal des sports (OMS) de Loudéac lance une grande campagne invitant mille personnes à porter un podomètre pendant quatre jours pour mesurer le nombre de pas effectué. Cette expérience est une première en France. Elle a pour but de sensibiliser l'opinion sur les risques liés au manque d'activité physique. Michel Mihami, membre de l'OMS à l'origine de l'initiative, explique qu'une étude menée au Canada au milieu des années 90, et validée par l'organisation mondiale de la santé, a prouvé que « quelqu'un qui marche 10 000 pas par jour prévient l'arthrose, mais aussi les problèmes cardiovasculaires et l'obésité ». Or, ce nombre de pas est trop rarement atteint actuellement. La sédentarité est croissante : en 1960, chaque Français couvrait en moyenne 7 kilomètres par jour, tandis qu'aujourd'hui, seulement 300 mètres sont parcourus en moyenne par jour et par personne. Équipées de leurs podomètres, les 1 000 volontaires de Loudéac vont permettre de donner une bonne photographie du mode de déplacement de la population française en 2010.

Une étude coréenne publiée dans le Journal of Natural Products, suggère qu'une plante nommée Cibotium barometz, plus connue sous le nom d'Agneau de Scythie, pourrait prévenir l'ostéoporose. Certains composants isolés de cette fougère en voie d'extinction empêcheraient la détérioration des os dans 97 % des cellules sans qu'il y ait d'impact négatif sur les autres cellules environnantes. L'auteur de cette étude, Young Ho Kim, chercheur au collège de pharmacie de l'Université nationale de Chungnam en Corée du Sud, considère même que ces composants « pourraient être utilisés dans le développement de cibles thérapeutiques contre l'ostéoporose », à condition que l'espèce en danger soit préservée par l'Homme.

Sous la pression de l'Assurance-maladie, les cures remboursées ont dû récemment faire la preuve de leur efficacité. Plusieurs études récentes, validées par la Haute Autorité de Santé, ont permis de démontrer leurs effets positifs sur de nombreuses pathologies. De plus, on assiste depuis plusieurs années à une tendance à la médicalisation des stations thermales et des centres de thalasso. L'autre changement majeur est la fréquentation des cures par « un nouveau type de clientèle : de jeunes seniors, encore actifs mais usés par la fatigue, des douleurs chroniques, cervicales ou diffuses, des rhumatismes précoces, des raideurs inexpliquées ».

Des chercheurs sud-coréens viennent de découvrir que les composants isolés d'une plante mythique dénommée Agneau de Scythie (Cibotium barometz) permettent « de prévenir la détérioration et la destruction des os dans 97 % des cellules sans affecter les autres cellules ». Selon Young Ho Kim, chercheur au Collège de pharmacie de l'Université nationale de Chungnam et auteur principal de l'étude, ces composants «pourraient être utilisés dans le développement de cibles thérapeutiques contre l'ostéoporose ».

Le système d'imagerie EOS, mis au point par Georges Charpak (Prix Nobel de physique 1992), constitue une véritable révolution en matière de diagnostic, de suivi et de prise en charge des maladies des os et des articulations. Il permet de réaliser simultanément, en 20 secondes, des radiographies numériques du corps entier et d'obtenir des clichés en trois dimensions, avec des irradiations 10 fois inférieures à celles de la radiologie conventionnelle et jusqu'à 1 000 fois moindres que celles du scanner. Le Pr Jean Dubousset, membre de l'Académie de médecine et chirurgien orthopédiste à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris), explique que cette innovation radiologique permet de « visualiser en volume les déformations des colonnes vertébrales en position de charge, debout, pour évaluer les contraintes exercées par le poids et la pression et apprécier le retentissement de la pathologie d'une articulation sur l'ensemble du squelette ».

Fanny Nusbaum, une psychologue clinicienne du laboratoire « Santé individu société » à l'Université de Lyon, vient de démontrer l'efficacité de l'hypnose pour soulager la douleur. Elle a recruté 14 patients souffrant de lombalgie chronique, dont elle a observé l'activité cérébrale sous hypnose. Il a été suggéré aux patients sous hypnose que leur douleur diminuait. Dans leur cerveau, c'est alors le réseau « sensoriel » impliqué dans les émotions qui s'activait. Toujours sous hypnose, les participants ont décrit une baisse de 64 % en moyenne de leur douleur et en état d'éveil, une diminution de 28 %. Selon la psychologue, l'efficacité de l'hypnose est de 72 % après une première séance chez des patients néophytes. Elle conseille de renouveler les séances tous les15 jours à un mois et estime important d'apprendre aux patients à s'auto-hypnotiser. Cette étude montre que « la douleur ce n'est pas que du sensoriel, c'est beaucoup d'émotionnel ». Par l'hypnose, le praticien peut réaliser une « rééducation émotionnelle du cerveau» comme l'explique Mme Nusbaum : « L'identité du douloureux chronique, ça devient sa douleur. Avec l'hypnose, il s'identifie à autre chose. Il redevient quelqu'un qui aime le ski, le soleil ».

Le centre anti-douleur du CH de Soissons a organisé mardi dernier une conférence sur le thème: « Vivre avec le mal de dos est possible ». Le Docteur Dominique Perocheau, rhumatologue au centre de diagnostic et de thérapeutique du CHU Hôtel-dieu de Paris, a souligné que l'éducation thérapeutique était essentielle pour soulager les douleurs de dos qui concernent près de 70 % des Français. Apprendre à vivre avec la douleur est une démarche essentielle pour la combattre. Pour le Dr Perocheau, le patient doit abandonner l'idée reçue que le médicament miracle existe. Il doit également renoncer à chercher absolument la raison de sa douleur. Cette position lui permettra ainsi de sombrer dans le cercle vicieux du catastrophisme qui entretient son malaise. Le spécialiste a rappelé les nombreux moyens dont dispose aujourd'hui la médecine pour compléter cette éducation thérapeutique : « traitements médicamenteux, ergothérapie, kinésithérapie, relaxation, activité physique progressive et régulière, car contrairement aux idées reçues, le repos n'est plus considéré comme l'ami du dos ».

Sur l'archipel d'Okinawa, au sud du Japon, on dénombre 54 centenaires pour 100 000 personnes. A titre de comparaison, la France, pays pourtant champion en matière de longévité, n'en compte que 26 pour 100 000. Le régime alimentaire des habitants d'Okinawa explique en grande partie ce record de longévité. Seul bémol, il ne contient pas de produits laitiers et s'avère très pauvre en calcium. L'appliquer à la lettre présente donc, pour le senior notamment, le danger de s'exposer à des carences et à un risque d'ostéoporose. Il est possible de compenser l'absence de produits laitiers par l'apport en calcium d'autres aliments. L'eau minérale contient 500 à 600 mg de calcium par litre. On peut également opter pour du lait de soja ou du lait de riz enrichi en calcium ou encore pour le lait d'amandes qui apporte naturellement ce nutriment. Le tofu est une autre source possible de calcium. Les sardines entières en contiennent trois fois plus, pour leur part, que le lait, soit 360 mg/ml. Enfin, tous les produits à base d'amandes, noix, noix du Brésil et figues sèches, les olives, les épinards, les poireaux, les bettes, le fenouil, le cresson, le céleri, les navets, les salsifis et tous les crucifères (brocoli, chou, choucroute...), certaines algues et de nombreuses herbes fraîches ou en poudre constituent de bonnes sources de calcium.

Le diagnostic de l'ostéoporose est généralement tardif, ce qui a pour effet de limiter l'efficacité des traitements. Il est donc important de savoir repérer les signes d'alerte de cette maladie. Une diminution de la taille égale ou supérieure à 3 cm doit inquiéter, de même que des douleurs dorso-lombaires qui sont souvent le signe de fractures vertébrales. Mais, dans un tiers des cas, elles restent difficiles à détecter car elles ne génèrent ni douleur, ni handicap notable. Les principaux facteurs de risque d'ostéoporose sont l'existence de fractures ou tassements vertébraux chez les parents, des traitements prolongés ou répétés aux corticoïdes , des périodes d'aménorrhée et/ou d'anorexie, une hyperthyroïdie ou la prise d'extraits thyroïdiens, une ménopause précoce, des périodes d'alitement prolongé, une maigreur avec un indice de masse corporelle inférieur à 19, le tabagisme, une consommation excessive d'alcool ou encore des régimes avec peu de produits laitiers.