Médecine alternative : zoom sur le shiatsu - 04/03/2010

Le suivi et le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde ou de la spondylarthrite ankylosante bénéficient de plus en plus souvent du recours à la scintigraphie osseuse. Si elle connaît un développement important depuis plusieurs années, cette technique d'imagerie n'en reste pas moins fragile en raison des modes de production des isotopes radioactifs utilisés. Il n'existe en effet dans le monde que sept réacteurs nucléaires fournissant l'ensemble des équipes de scintigraphie. Or, parmi ces sept installations, deux assurent 70 % de la production mondiale : le réacteur canadien NRU et le réacteur HFR de Petten aux Pays Bas. Aujourd'hui, ces deux derniers sont à l'arrêt et des perspectives de pénurie menacent. Ainsi, « trois à quatre semaines difficiles » se profileraient en Europe « de fin mars à fin mai » selon Alain Alberman, membre de la direction à l'énergie nucléaire du Commissariat à l'énergie atomique. Par ailleurs si l'installation néerlandaise ne reprenait pas son activité en août comme cela est prévu, « il y aura des problèmes en septembre » qui pourraient mettre les hôpitaux face à des « choix douloureux » a estimé le spécialiste. Pour pallier cette pénurie, le réacteur Osiris du CEA habituellement dédié à la recherche a choisi de doubler ses activités de production destinées à l'alimentation mondiale.
Une enquête récemment publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire révèle qu'un salarié sur deux a souffert de mal de dos au cours des douze derniers mois. L'étude a été menée sur un échantillon de 3 710 salariés de 20 à 59 ans, dans le cadre du programme de surveillance des troubles musculo-squelettiques, mis en place en 2002 dans les entreprises des Pays de Loire. Il en ressort que toutes les professions ne sont pas égales devant le risque de lombalgies. Les policiers et les militaires comptent parmi les catégories socioprofessionnelles les plus exposées au mal de dos chronique. Viennent ensuite les ouvriers de l'industrie automobile, de l'énergie, de la construction, ainsi que les employés civils et agents de service de la fonction publique.
Dans un récent communiqué, la Société française de Rhumatologie (SFR) rappelle qu' « une activité physique régulière est indispensable au bon fonctionnement articulaire, y compris voire surtout en cas d'arthrose ». La pratique d'un sport permet d'éviter la fonte musculaire qui participe au maintien des articulations. « Elle va également stimuler de façon bénéfique le cartilage » précise la SFR. Lorsque la maladie est déjà installée, le mieux est d'opter pour des disciplines qui ménagent les articulations, telles que la natation et le vélo. Il est possible de pratiquer des sports plus « agressifs », comme la course à pied, à condition de doser la fréquence et l'intensité des efforts. La SFR rappelle qu'il est important de bien s'échauffer avant l'entraînement et de clore la séance sportive par des étirements qui ont aussi la vertu de préserver les articulations.