Revue de presse Arthrolink

Troubles musculo-squelettiques : rares sont les professions épargnées - 19/11/2009

Les métiers qui exigent une forte implication physique soumettent nécessairement les travailleurs à un risque accru de souffrir de troubles musculo-squelettiques. Cependant, si l'on pourrait estimer qu'à ce titre, seule une catégorie de salariés est concernée, il apparaît en réalité que les activités nécessitant un effort physique sont fréquentes. Ainsi, 17 % des travailleurs européens sont exposés aux vibrations d'outils manuels pendant une partie importante de leur temps de travail, 23 % évoquent le port de charges lourdes et 46 % font état de gestes répétitifs. Ces derniers peuvent être le fait de travail à la chaîne mais aussi d'une activité de bureau sur ordinateur. La prolifération des écrans a en effet accru considérablement le risque de TMS chez des salariés qui auraient pu s'estimer peu concernés et ce en raison notamment de mauvaises positions. Ces dernières concerneraient 33 % des salariés européens !

 

Bouger pour ne pas avoir mal même si ça fait mal - 19/11/2009

A l'origine de la douleur se trouve parfois le remède. Constatant que le fait de se déplacer, de monter ou de descendre les escaliers ou encore de se baisser pour jardiner ou plus simplement pour ramasser un objet entraîne de vives souffrances, les patients atteints de gonarthrose se résignent souvent à la sédentarité. Or, cette attitude, si elle permet d'éviter quelques douleurs ponctuelles, ne fait qu'aggraver le mal et rend tout nouveau geste plus difficile encore. Aussi pour lutter contre les douleurs liées à l'arthrose du genou, est-il recommandé, parallèlement à un traitement anti-inflammatoire adapté à chaque cas, de ne pas négliger l'activité physique. Cette bonne habitude permet en outre d'éviter (voire de diminuer) la surcharge pondérale qui se révèle être un autre facteur aggravant la gonarthrose.

La tendinite de l'épaule : un TMS très répandu - 19/11/2009

L'Institut de veille sanitaire a mis en place un réseau de surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Pays de la Loire. Entre 2002 et 2004, quelque 3 700 salariés d'un échantillon représentatif (hommes, femmes, métiers et âges) ont ainsi été observés par 83 médecins du travail volontaires. Chaque employé était invité à répondre à un questionnaire et devait se prêter à un examen clinique. L'enquête a montré que 11 % des hommes et 15 % des femmes étaient victimes de TMS. Pour Yves Roquelaure, professeur de médecine du travail au CHU d'Angers, la surprise est venue du fait que « l'une des principales pathologies n'est pas le syndrome du canal carpien comme on l'imaginait, mais la tendinite de l'épaule » : 7 % des hommes et 9 % des femmes en étaient atteints. Or, on sait que les TMS de l'épaule comptent parmi les plus difficiles à traiter. En 2007, un nouveau questionnaire a été envoyé aux 274 personnes concernées par des troubles musculo-squelettiques. Seul un tiers d'entre elles ont rapporté une amélioration, 20 % étaient à la retraite ou en arrêt maladie et les autres continuaient à travailler, souvent assignés au même poste, avec des pathologies sévères.

 

Lutter contre les TMS : une condition sine qua non pour améliorer les conditions de travail - 19/11/2009

L'amélioration des conditions de travail des fonctionnaires était l'objet depuis plusieurs semaines de négociations entre les syndicats et les pouvoirs publics. A la fin du mois d'octobre, un accord semblait avoir été trouvé, faisant état des différentes priorités en la matière. Parmi elles a été notamment pointée du doigt la nécessité de lutter plus activement contre les troubles musculo-squelettiques. Aussi sont prévus le développement de programme de prévention, la mise en place de formations auprès des employeurs ou encore le déploiement de collaborations plus actives avec les institutions publiques agissant dans ce domaine. Les différents signataires de l'accord ont également pointé du doigt l'importance d'offrir plus de place aux ergonomes. L'efficacité du recours aux conseils de spécialistes en ergonomie dans la lutte contre les TMS a en effet fait ces preuves dans le secteur privé.

 

Plein le dos des abdos ! - 19/11/2009

Le rêve d'un ventre plat incite les plus paresseux et paresseuses d'entre nous à s'atteler régulièrement à quelques séances d'abdominaux. Outre que dans la très grande majorité des cas cette pratique est souvent insuffisante pour effacer les rondeurs abdominales, le risque de connaître quelques douleurs lombaires est réel. Auteur d'un livre intitulé « Abdos sans risque », la kinésithérapeute Blandine Calais-Germain explique que le fait d'enrouler la colonne vertébrale afin de rapprocher la tête de ses jambes tend à « surmener les disques intervertébraux lombaires ». Quant à ceux qui choisissent de mettre les mains derrière la tête pour réaliser leurs exercices, ils verront « s'exercer une forte pression sur les vertèbres cervicales ». Bref, il n'est pas rare d'achever une séance le corps perclus de lombalgies et d'autres douleurs. Pour les éviter, « il ne faut jamais forcer, mais privilégier le travail des abdos en les étirant de toutes sortes de manières. Par exemple, on peut placer les bras tendus au-dessus de la tête quand on est sur le dos » conseille la spécialiste.

Tai Chi contre les douleurs du genou - 19/11/2009

Le Tai Chi (ou Tai-chi-chuan) est l'art martial qui compte le plus d'adeptes au monde. La pratique de cette gymnastique née en Chine se développe dans les pays occidentaux, non seulement dans le cadre du loisir, mais aussi de plus en plus souvent au sein des hôpitaux. Une étude menée à Boston par des chercheurs de la Tufts University School of Medicine montre l'intérêt de cette discipline pour soulager les douleurs de la gonarthrose. Pratiquer à raison de deux séances de 60 minutes par semaine, le Tai Chi permet de réduire considérablement les douleurs liées à l'arthrose du genou chez les personnes âgées. D'après les auteurs de l'étude, le « Tai Chi pourrait très avantageusement remplacer la traditionnelle association "antalgiques et stretching" souvent prescrite à ces patients ».

L'espérance de vie sans arthrose, elle, n'augmente pas ! - 19/11/2009

L'allongement de l'espérance de vie a eu de nombreuses répercussions sur le mode de vie des plus âgés. Ainsi, alors que l'entrée en maison de retraite intervenait en moyenne à 65 ans dans les années 50, les aînés y font désormais le plus souvent leur arrivée à 81 ans ! Il est cependant d'autres événements qui continuent irrémédiablement à frapper au même âge. Le professeur Francis Berenbaum, chef de service de rhumatologie à l'hôpital Saint Antoine, remarque ainsi que « l'arthrose commence toujours vers la soixantaine ». A l'occasion de la préparation des premiers Etats généraux du bien vieillir qu'organise l'Unesco les 28 et 29 novembre, le spécialiste aura également évoqué une autre pathologie articulaire du vieillissement : l'ostéoporose. Il aura notamment rappelé que 40 % des femmes de plus de 50 ans ont été victimes ou seront victimes d'une fracture liée à cette pathologie.

 

La douleur au travail - 19/11/2009

Les troubles musculo-squelettiques (TMS), dont la fréquence a progressé d'environ 20 % par an ces dernières années, sont actuellement la première cause d'absentéisme au travail. Ils n'épargnent aucun domaine d'activité, même si les professions manuelles sont particulièrement à risque. Leur prévention et leur prise en charge précoces apparaissent aujourd'hui comme essentielles. En effet, il a été démontré qu'une absence prolongée a tendance à initier un cercle vicieux de douleurs, d'absentéisme et de découragement. Des données récentes montrent que un tiers des travailleurs européens sont soumis à des positions douloureuses ou fatigantes.

 

Les cures thermales seraient un plus non négligeable face à l'arthrose du genou ! - 05/11/2009

S'ils ne font aucun doute pour certains défenseurs ardents, les bénéfices des cures thermales face à l'arthrose sont loin d'être systématiquement prouvés par les études qui s'intéressent à ce type de traitement. Se rangeant dans la catégorie des travaux très positifs, l'étude Thermathrose, réalisée entre 2006 et 2008 dans trois stations thermales, énumère les nombreux bienfaits qui seraient tirés par les curistes souffrant d'arthrose. Portant sur 462 patients, dont la moitié suivait un traitement classique sans cure thermale, tandis que l'autre se voyait ajouter à la prise en charge normale des soins thermaux, l'étude affirme que les seconds ont été 60 % à noter une amélioration de leurs symptômes, contre 40 % dans le groupe privé de cure. Par ailleurs, Thermathrose assure que ces bénéfices se sont prolongés jusqu'à neuf mois après la cure. Ces résultats offriront aux responsables de cures thermales un argument supplémentaire pour plébisciter ce type de traitement. Thermathrose, étude réalisée entre 2006 et 2008 dans trois stations thermales, financée par l'Association française pour la recherche thermale (Afreth)

TMS, lombalgies et arthrose coûtent cher au Tarn-et-Garonne - 05/11/2009

Le centre hospitalier de Montauban s'est mobilisé à l'occasion de la journée mondiale de la douleur dont le thème était, cette année, les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les membres du Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) ont organisé un colloque abordant de multiples aspects de ces affections : l'organisation du travail, l'ergonomie des postes, les professions à risques, les types d'efforts physiques contraignants et répétitifs, incompatibles avec la morphologie ou l'âge, ou encore le coût financier que les TMS font supporter à la collectivité. En 2008, la CPAM de Tarn-et-Garonne a versé 23 millions d'euros d'indemnités, dont plus de 12,5 millions d'euros concernaient une symptomatologie douloureuse. La lombalgie était la première cause des arrêts. L'arthrose et l'ostéoporose étaient à l'origine de 299 avis d'incapacités permanentes. Soixante-trois autres avis étaient dus à des maladies articulaires.