Revue de presse Arthrolink

Le mal de dos : principale cause de douleur chez les Français - 18/09/2009

Selon un sondage paru dans Santé magazine, plus d'un Français sur trois déclare souffrir de douleurs aiguës ou chroniques. Parmi eux, 60,6 % se plaignent d'un mal de dos, 47,9 % de douleurs articulaires, 17,3 % de migraines et 11,7 % déclarent avoir mal au ventre ; 84,7 % de ces personnes qui souffrent affirment avoir consulté pour apaiser ces douleurs. Pour les soulager, 42,3 % utilisent des anti-inflammatoires, 29,1 % un antalgique de niveau 1, 15,9 % la kinésithérapie, 11,7 % l'aspirine, 7,2 % ont recours à l'ostéopathie, 2,8 % à l'acupuncture et 0,6 % à l'hypnose (0,6). Seuls 41,6 % s'estiment « soulagés » et 32,9 % « assez bien soulagés ».

Le traitement de l'ostéoporose sur la piste du saumon - 18/09/2009

Des recherches sur le saumon ont permis de découvrir que la calcitonine de source marine est une hormone beaucoup plus puissante que celle sécrétée chez l'homme et qu'elle permet de lutter contre l'ostéoporose. Des chercheurs ont récemment mis au point un vaporisateur nasal contenant de la calcitonine de saumon. Des études cliniques ont démontré que la vaporisation réduisait efficacement la perte osseuse et diminuait le risque de fracture spinale. Son principal effet secondaire est l'irritation nasale.

Les promesses de la régénération tissulaire en cardiologie - 18/09/2009

Réunis à Limoges du 25 au 29 août pour un congrès international consacré à la régénération tissulaire, des chercheurs et des cliniciens du monde entier doivent faire le point sur ce que sera cette « discipline du troisième millénaire ». L'essor actuel de la médecine régénératrice est notamment dû à la mise en évidence de cellules souches, y compris chez l'adulte (ce qui élimine les problèmes éthiques liés à l'utilisation des cellules souches embryonnaires), qui peuvent participer à la régénération des organes. En cardiologie, la recherche sur la régénération des tissus fait naître l'espoir de pouvoir traiter un muscle cardiaque nécrosé ou des vaisseaux sanguins endommagés à la suite d'un infarctus.

Quels types de bandages en cas de gonarthrose ? - 18/09/2009

Outre les anti-inflammatoires et antalgiques communément prescrits, les douleurs de la gonarthrose peuvent être soulagées par le port de genouillères ou de bandages élastiques. Une étude menée sur 68 patients souffrant d'arthrose du genou a récemment permis de comparer les effets de différents types de bandages. Pendant deux périodes consécutives de 15 jours, les participants ont porté des bandages classiques puis des bandages plus lâches ou inversement. Les chercheurs ont été surpris de constater que le bandage classique n'avait eu aucun impact positif sur la douleur et sur l'équilibre statique de l'articulation, a contrario du bandage relâché qui a apporté un réel bénéfice aux dires des patients. L'effet obtenu par ces bandages est double : non seulement, ils diminuent la douleur par augmentation de la chaleur locale, mais ils stabilisent également l'articulation de façon à la maintenir dans la bonne position au cours des mouvements. Si ces équipements constituent un traitement d'appoint dans la prise en charge de l'arthrose du genou, ils ne doivent pas faire oublier les exercices physiques réguliers. En effet, « la pratique de la marche est généralement préconisée en dehors des périodes de poussée de la maladie ».

 

Des aliments anti-arthrose - 18/09/2009

Certains aliments sont à privilégier en cas d'arthrose. En 2005, une étude américaine a démontré les bénéfices des crucifères (navet, brocoli, chou-fleur, chou rouge, etc.) dans la prévention de cette maladie car ils renferment des antioxydants et des glucosinolates qui « empêchent la destruction des cellules du cartilage en bloquant les processus inflammatoires dans l'articulation ». Il convient de mettre des légumes crucifères au moins 2 fois par semaine dans son assiette, de préférence consommés crus ou cuits à la vapeur. Le cassis est un autre aliment dont l'action anti-inflammatoire a de très bons résultats dans la prise en charge de l'arthrose de l'articulation du genou. Enfin, en 2001, des chercheurs américains ont testé le gingembre dans l'arthrose : « après 6 semaines, les patients étudiés se déplaçaient avec plus de facilité, leurs douleurs étaient moins fortes et leurs articulations moins raides. Des signes que leur arthrose s'était grandement améliorée ». Le caractère fortement anti-inflammatoire du gingembre s'explique par la présence de différents composés : gingérols, shoagols et paradols.

Peut-on faire du sport avec une prothèse? - 18/09/2009

Le sport est conseillé aux personnes souffrant d'arthrose car la sédentarité diminue la capacité de régénération du cartilage et accroît le risque de surpoids. Or, les kilos excédentaires aggravent la pression exercée sur le squelette et « la graisse présente autour de la capsule articulaire libère des substances pro-inflammatoires qui rongent le cartilage ». Toutefois la pratique du sport à outrance est délétère pour les articulations et « peut marquer le début d'une triste dégénérescence qui peut aboutir à la disparition complète du beau manteau cartilagineux ». Enfin, les porteurs de prothèses doivent également être prudents avec la pratique sportive. Le matériau souple qui recouvre les surfaces d'appui de la prothèse, le polyéthylène, s'érode à une vitesse proportionnelle aux pressions subies. On estime ainsi que la prothèse d'un sportif s'use en moyenne à hauteur de 0,39 mm/an, contre 0,1 mm/an chez un sédentaire. Les disciplines dites « portées » (en position debout) sont donc à pratiquer avec modération et, de préférence, sur des surfaces souples (sur terre battue pour le tennis plutôt que sur sol dur). Les sports à privilégier sont le vélo et la natation.

 

Une meilleure prise en charge de l'arthrose - 10/09/2009

L'arthrose concerne environ 17 % des Français, soit 9 à 10 millions de personnes. La prévalence de la gonarthrose est approximativement de 10 % chez les patients âgés de 45 à 65 ans et celle de la coxarthrose symptomatique de 8 % chez les patients âgés de plus de 65 ans. Longtemps l'arthrose n'a pas été considérée comme une maladie à part entière, mais comme un processus naturel de vieillissement des articulations et la recherche de thérapeutiques efficaces contre l'arthrose a pâti de ce point de vue. Aujourd'hui les patients arthrosiques bénéficient de plus d'attention. Des recommandations ont été élaborées pour soulager les patients et améliorer leur qualité de vie, tout en limitant la progression de la maladie. La prise en charge se veut à la fois globale et personnalisée : elle associe des mesures pharmacologiques (antalgiques, anti-arthrosiques, injections intra-articulaires, gels ou compresses anti-inflammatoires) et des mesures non-pharmacologiques (éducation du patient, semelles, cannes, kinésithérapie, perte de poids) afin d'éviter ou de retarder l'intervention chirurgicale. La perte de poids est également encouragée pour lutter contre l'arthrose du genou : une perte de 5 kilos sur 10 ans divise de moitié le risque de gonarthrose en réduisant l'inflammation et la charge articulaire. La rééducation fonctionnelle avec un kinésithérapeute et l'éducation thérapeutique du patient (ETP) font également partie des mesures préconisées.

Un traitement prometteur contre l'arthrose - 10/09/2009

Une équipe de l'université de Munster en Allemagne vient de découvrir qu'une molécule de surface spécifique aux cellules de cartilage, appelée syndecan, intervenait dans le développement de l'arthrose en participant à la destruction des cellules de cartilage. Des expériences menées chez la souris montrent que l'inactivation de cette molécule permet de faire disparaître les symptômes de l'arthrose. A partir de ces découvertes, les chercheurs sont parvenus à mettre au point un traitement capable de combattre l'arthrose à ses stades les plus précoces de façon fiablechez les souris. Il reste à mener de nouvelles recherches pour aboutir à l'application du traitement chez l'homme.

 

Fibromyalgie : un diagnostic plus sûr - 10/09/2009

La fibromyalgie touche 2 à 3 % de la population. Ces malades, des femmes dans 80 % des cas, représentent à eux seuls 10 % des consultations en rhumatologie ou en traitement de la douleur. Syndrome douloureux diffus, la fibromyalgie a été longtemps très difficile à diagnostiquer, « multipliant les examens, mais aussi les traitements inutiles ». Il faut dire que le diagnostic n'était posé qu'après élimination des autres maladies proches comme les rhumatismes inflammatoires, l'hypothyroïdie, la sclérose en plaques ou le syndrome de fatigue chronique. Aujourd'hui, deux critères permettent d'identifier la pathologie : des douleurs musculo-squelettiques diffuses depuis plus de trois mois et une douleur à la palpation au niveau d'au moins 11 points sur 18. Les pressions exercées sur ces points peuvent être réalisées à l'aide d'un appareil ou simplement avec le doigt. La douleur est déclenchée lorsque le médecin exerce une pression modérée (qui blanchit l'ongle), indolore chez un patient sain.

L'hypovitaminose D : un problème mondial de santé publique - 10/09/2009

La Fondation internationale contre l'ostéoporose (IOF) tire la sonnette d'alarme sur la carence en vitamine D dont souffre la population mondiale. Le phénomène serait relativement nouveau dans certains pays du Moyen-Orient et d'Asie du sud-est où se sont généralisés le travail en intérieur, l'urbanisation et de nouveaux styles de vie qui évitent le soleil. Les facteurs favorisant une carence en vitamine D et la survenue de problèmes osseux sont l'âge avancé, le sexe féminin, le faible ensoleillement, l'hiver, une peau sombre, certaines habitudes alimentaires. L'IOF rappelle que pour prévenir des pathologies comme l'ostéoporose, la fracture du col du fémur, le rachitisme et une insuffisance de la calcification des os des enfants, l'apport optimal en vitamine D se situe autour de 50 nmol/L à 75 nmol/L.