Revue de presse Arthrolink

Où trouver du calcium ? - 10/05/2012

À partir de 55 ans, les femmes doivent absorber environ 1 200 mg de calcium par jour pour entretenir leur capital osseux. En dehors des produits laitiers, le calcium est relativement rare dans l'alimentation. Elle en apporte en moyenne 400 à 500 mg par jour, principalement fournis par les légumes (30 à 150 mg/100 g) et l'eau de boisson. On trouve également cet oligo-élément dans le chocolat (60 à 202 mg/100 g), les fruits secs et séchés (50 à 250 mg). Il est donc utile de miser, en complément, sur des eaux minérales riches en calcium. C'est le cas de l'Hépar (58 mg pour 100g) et de la Contrex (47 mg/100 g). À raison d'un litre bu chaque jour, une femme peut ainsi enrichir son régime alimentaire d'environ 500 mg de calcium supplémentaire et ainsi facilement combler ses besoins quotidiens.

 

Ostéoporose : une nouvelle cible pour un traitement ? - 10/05/2012

Des chercheurs de l'Université de Delaware ont identifié une protéine, l'endogline, qui régule la création de cellules osseuses. La protéine est également une cible clé probable pour empêcher les cellules adipeuses de se former. Située à la surface d'une cellule souche, l'endogline détermine si la cellule deviendra une cellule adipeuse ou une cellule osseuse. D'après le Dr Reese, responsable de ces travaux, en réduisant la quantité d'endogline à la surface cellulaire, les cellules se transformant en cellules osseuses augmenteraient, contribuant à un renforcement des os et à une protection contre l'ostéoporose. Les chercheurs souhaitent à présent déterminer la voie de signalisation de la protéine afin de trouver le moyen de la bloquer.

Analyse de la douleur chronique : ça bouge ! - 10/05/2012

Souffrir est un bien pauvre mot pour décrire la diversité des douleurs, des intensités, des sensations qui peuvent étreindre un patient atteint d'une maladie chronique, telle que la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. Or, cette diversité n'est pas toujours clairement décrite par les patients et pas toujours parfaitement appréhendée par les praticiens. Mieux circonscrire et évaluer la douleur représente donc toujours un enjeu majeur dans la prise en charge des maladies chroniques. Les travaux du laboratoire de mesure et d'analyse du mouvement (LMAM) de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) publiés récemment dans la revue Plos Medicine pourraient permettre dans ce domaine de franchir une étape décisive. S'intéressant plus précisément à l'impact de la douleur sur la mobilité, les chercheurs du LMAM ont mis au point un outil qui doit permettre aux praticiens de disposer de données objectives et précises sur les souffrances des patients et sur leur évolution.

Des moyens détournés pour traiter la douleur - 10/05/2012

La lutte contre la douleur est devenue un élément essentiel de la prise en charge des maladies comme l'arthrose, l'arthrite, l'ostéoporose, les lombalgies ou les sciatiques. « Aujourd'hui, l'évaluation, en différenciant les catégories de douleurs, offre aux médecins des possibilités parfois inédites mais plus efficaces et mieux ciblées de prescription ». Certains antiépileptiques sont ainsi désormais utilisés avec succès pour traiter les douleurs neuropathiques. « Les antidépresseurs, dont on connaît l'action dans la transmission des influx douloureux, sont aussi utilisés en dehors de leurs effets de première intention sur l'humeur ou l'anxiété ». Enfin, les thérapeutiques locales comme les infiltrations, les applications de patch ou d'emplâtre anesthésique ou anti-inflammatoire sont toujours d'actualité et peuvent même être détournées de leur indication pour traiter les douleurs neuropathiques périphériques.

La saison thermale est ouverte - 10/05/2012

D'aucuns attendent avec impatience les premières neiges pour s'élancer sur les pistes, d'autres se languissent des rayons du soleil pour s'égayer dans les vagues, les derniers enfin ont coché d'une croix blanche dans leur calendrier le début du mois de mars. Ceux-là sont des aficionados, par goût ou par nécessité, des cures thermales. C'est de mars à septembre en effet que se déroule la saison thermale, comme en a témoigné ces derniers jours la réouverture de plusieurs stations, dont celle de Barbotan (Gers). Septième station thermale française, Barbotan fait également figure de leader dans le domaine du thermalisme médicalisé. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de spondylarthrite ankylosante sont d'ailleurs nombreux à apprécier les soins spécifiques à leur pathologie proposés par les centres de Cazaubon-Barbotan.

Faire craquer les doigts ne donne pas d'arthrite - 10/05/2012

Un allergologue californien du nom de Donald Unger s'est demandé si faire craquer les doigts pouvait donner de l'arthrite. « Pendant cinquante ans, l'auteur a fait craquer les articulations des doigts de sa main gauche au moins deux fois par jour, en ne touchant pas à celles de sa main droite afin qu'elle serve de contrôle ». Il estime que ses articulations de la main gauche ont craqué « au moins 36 500 fois », alors que celles de droite « n'ont craqué que rarement et de manière spontanée ». Bilan après 50 ans : le chercheur cobaye n'est guère touché par l'arthrite et n'a noté aucune différence entre ses deux mains. Un article paru dans le Journal of American Board of Family Medicine confirme ces résultats. L'étude qui a porté sur plus de 200 personnes âgées montre que celles qui se faisaient régulièrement craquer les articulations n'étaient pas plus victimes d'arthrite que les autres.

Plus d'un tiers des Français présente un déficit modéré à sévère en vitamine D - 10/05/2012

Alors que la dernière étude de référence utilisée en France pour évaluer la part de Français concernés par un déficit modéré et sévère en vitamine D remonte à 1994/1995 et avait été réalisée chez des adultes vivant en milieu urbain, l'Etude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007) offre des données plus récentes et plus représentatives. Publiés dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de ce 24 avril, les résultats de l'équipe de Michel Vernay de l'Unité de surveillance et d'épidémiologie nutritionnelle (USEN) de l'Institut de veille sanitaire (InVS) indiquent que 80,1 % des adultes en France métropolitaine sont concernés par une insuffisance en 25(OH)D (concentration inférieure à 30ng/ml). Parmi eux, 42,5 % souffrent d'un déficit sévère à modéré (concentration en vitamine D inférieure à 20ng/ml) et 4,8 % d'un déficit sévère (concentration en vitamine D inférieure à 10ng/ml). Parmi les différents facteurs de risque identifiés par les auteurs, figurent notamment le fait d'être né hors d'Europe, de fumer, la période de l'année (l'hiver et le début du printemps) et le faible ensoleillement du lieu de résidence.

 

« Capturez la fracture » - 10/05/2012

Lors du congrès européen sur l'ostéoporose et l'arthrose qui s'est tenu à Bordeaux du 21 au 24 mars, la Fondation Internationale contre l'Ostéoporose (International Osteoporosis Foundation IOF) a lancé sa plateforme «Capturez la fracture» destinée aux coordinateurs des modèles de soins post-fractures. On sait qu'un patient qui a souffert d'une première fracture présente deux fois plus de risques d'en subir une seconde dans les années suivantes. Malgré ce risque élevé, la majorité des patients concernés ne font pas l'objet d'un dépistage ni d'un traitement pour l'ostéoporose. La campagne mondiale «Capturez la fracture» vise à faciliter la mise en oeuvre de modèles de soins multidisciplinaires, fondés sur les coordinateurs de santé, dans le but de prévenir les fractures subséquentes. «Dans presque tous les pays, il existe un sérieux ˝déficit en soins˝ après une fracture. Nous sommes convaincus que les modèles de soins multidisciplinaires, basés sur les coordinateurs, représentent la seule stratégie suffisamment efficace pour améliorer directement les soins apportés aux patients et réduire ainsi l'escalade des dépenses de santé liées aux fractures », a précisé Judy Stenmark, directrice de l'IOF.

De simples gestes pour soulager l'arthrose - 10/05/2012

Certains gestes peuvent contribuer à atténuer les douleurs rhumatismales, sans risque d'effets secondaires. Appliquée sur l'articulation douloureuse, la chaleur est source de soulagement, tandis que le froid est efficace en cas d'inflammation d'une articulation. Les oméga-3 ont également des propriétés anti-inflammatoires : pour soulager une arthrose, il est donc conseillé de recourir à des compléments alimentaires ou d'avoir une alimentation riche en poissons, huile de colza, graines de lin et autres fruits oléagineux.

Dans la peau d'une personne âgée - 27/02/2012

Au dernier Salon des services à la personne qui s'est tenu à la Porte de Versailles le mois dernier, les visiteurs étaient invités à tester un simulateur de vieillesse. Cet appareil, destiné à sensibiliser aux difficultés rencontrées par les personnes âgées, reproduit des maladies telles que la cataracte, le glaucome, la surdité ou encore l'arthrose. Pour se mettre dans la peau des personnes souffrant d'arthrose, les testeurs enfilent des prothèses sur les mains, les avant-bras et les jambes. Leur motricité est subitement diminuée, chaque geste devient lent et pénible. Le simulateur de vieillissement s'adresse en particulier aux personnels des maisons de retraite ou d'hôpitaux gériatriques pour « leur permettre de mieux comprendre certains comportements » explique Jean-Paul Lechien, président de l'Ipad (institut de prévention des accidents domestiques).