Revue de presse Arthrolink

Identification du gène de la douleur chronique - 22/09/2011

Des chercheurs du département de pharmacologie à l'université de Cambridge viennent d'identifier un gène responsable du déclenchement de certaines douleurs chroniques. La revue Science se fait l'écho de cette découverte qui ouvre la voie à un futur traitement contre une maladie touchant entre 25 à 40 % de la population générale. Selon la définition de l'OMS, la douleur est dite chronique lorsqu'elle se prolonge au-delà de six mois, de façon persistante ou récurrente. Les migraines et les maux de dos comptent parmi les pathologies les plus concernées et les remèdes sont rares. Les chercheurs ont montré que lorsqu'on supprime un gène nommé HCN2 chez les souris, les stimuli qui déclenchent les douleurs neurogènes n'ont plus aucun effet sur les cobayes.

 

Le pruneau d'Agen : du tonus pour les os ? - 22/09/2011

« Le pruneau d'Agen, ça nous va bien ! » Ce slogan publicitaire vantait dès 1962 les vertus du pruneau sur la santé en cas d'encombrements intestinaux et de manque de tonus. Riche en minéraux, en fibres et en polyphénols, ce fruit pourrait avoir d'autres atouts, en particulier pour le squelette. Pour évaluer l'efficacité de la consommation de pruneau sur la prévention de l'ostéoporose, l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) de Clermont-Ferrand a effectué des tests sur des rats femelles puis établi un protocole de recherche sur l'homme. La phase d'étude clinique « Prun'Active » est à présent déclenchée : elle portera sur 450 femmes ménopausées depuis au moins un an et âgées de moins de 65 ans. Trois groupes de 150 femmes tirées au sort consommeront tous les jours l'équivalent de 60 grammes d'une pâte pure de pruneau, d'une pâte ne contenant que des extraits de ce fruit, ou d'un placebo sous forme de pâte. En complément, des évaluations de la composition des pruneaux en fonction des vergers et des récoltes seront menées.

 

Un rire franc contre la douleur - 22/09/2011

On sait depuis longtemps que rire a un effet positif sur l'humeur. Ce mécanisme naturel est aussi connu pour sa faculté à apaiser la douleur. Une équipe de scientifiques britanniques a voulu étudier cela de plus près en analysant la réaction à la douleur de volontaires qui regardaient des extraits de séries comiques ou des émissions non humoristiques. Ils ont ainsi pu déterminer qu'un quart d'heure de rire suffisait pour augmenter d'environ 10 % la tolérance à la douleur. Aucun effet anti-douleur n'a été observé dans le groupe des spectateurs n'ayant pas ri. Mais les chercheurs ont également fait une découverte importante : pour être efficace sur la douleur, le rire doit se faire « à gorge déployée ». En effet, seul le rire franc « implique un exercice musculaire involontaire et répété au cours duquel on expire de l'air sans reprendre de souffle. Et c'est justement cet effort qui épuiserait le corps et le conduirait à produire les fameuses molécules du bien-être ».

 

Arthrose : efficacité prouvée d'une molécule naturelle - 08/09/2011

Le professeur Cem Gabay, chef de service aux Hôpitaux Universitaires de Genève, vient de faire paraître dans Arthritis & Rheumatis une étude clinique portant sur 182 patients atteints d'arthrose. Les résultats montrent que le sulfate de chondroïtine est un traitement naturel particulièrement efficace pour lutter contre l'arthrose des doigts. Ce remède, extrait de cartilage de poulet ou de requin, a permis aux participants de moins souffrir et de récupérer une partie l'agilité manuelle. De plus « aucun effet secondaire n'a été détecté, ce qui est très important pour les personnes âgées qui prennent souvent plusieurs cachets par jour » fait remarquer le professeur Gabay. En France et en Suisse, le sulfate de chondroïtine est disponible sur ordonnance sous la forme d'un complément alimentaire et généralement associé à la glucosamine. Le sulfate aide à hydrater le cartilage, tandis que la glucosamine favorise la production du collagène.

 

Cures thermales : le Nord aussi - 08/09/2011

L'évocation de cures thermales renvoie souvent le voyageur vers les régions de l'Ouest de la France. Pourtant, ces centres existent dans d'autres régions, comme dans le Nord où depuis 1996 les Thermes de Saint Amand ouvrent leurs portes à ceux et celles qui souhaitent comme les troupes romaines avant eux trouver apaisement et repos. Le 18 septembre, l'institution ouvrira ses portes à tous pour présenter ses nouveaux équipements et les pathologies principalement prises en charge. Ici, la majorité des curistes souffre de pathologies rhumatologiques, arthrose et rhumatisme inflammatoire en tête.

 

Le pruneau d'Agen contre l'ostéoporose ? - 08/09/2011

« Nutratech conseil » coordonnera prochainement une étude médicale baptisée « Prun'active ». Le projet, auquel participent le Bureau Interprofessionnel du Pruneau, l'Université de Bordeaux 2, l'Inserm et l'Inra, a pour but d'évaluer l'incidence de la consommation régulière de pruneaux sur la prévention de l'ostéoporose. Le coût de « Prun'active » est de 3,3 millions d'euros, dont 750 000 € pour la seule étude clinique qui rassemblera 450 femmes ménopausées. « Chaque candidate prendra le pruneau d'Agen, un extrait de pruneau d'Agen ou un placebo ce qui permettra de vérifier l'action réelle du produit. Ces personnes seront suivies par un médecin en relation avec les centres hospitaliers d'Agen ou de Bordeaux » explique le Bureau Interprofessionnel du Pruneau. Les stratégies de prévention de l'ostéoporose « restent limitées » et les professionnels de santé « ont donc un besoin urgent d'innovation pour la prise en charge des seniors ».

 

La cure thermale d'Aix-les-Bains - 25/08/2011

En 2008, la station thermale d'Aix-les-Bains a obtenu le label Villes Santé de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la qualité de ses eaux. La cure est spécialisée dans le traitement des affections de rhumatologie, de l'arthrose, de la fibromyalgie et des rhumatismes inflammatoires chroniques. Elle utilise entre autres la boue, le bain local de vapeur aux eaux thermales d'Aix, les pulvérisations et le manudouche. Ce dernier soin, préconisé dans le traitement de l'arthrose et de la polyarthrite, est un bain local des mains et des poignets.

 

Les blessures du golf - 25/08/2011

Le golf offre de nombreux bénéfices pour la santé car il associe les bienfaits de la marche (jusqu'à 10 km sur certains parcours de 18 trous) au travail musculaire résultant de l'action de « swinguer ». Une étude suédoise, publiée en 2008, a également montré que l'espérance de vie des joueurs de golf réguliers était prolongée en moyenne de 5 ans. Cet effet bénéfique serait dû à la marche au grand air, mais aussi et surtout à une « prévention par la socialisation » : les golfeurs jouent généralement avec des partenaires du même âge qu'eux et, en comparant leur état de santé, consultent plus rapidement leur médecin à l'apparition du moindre symptôme inquiétant. Mais le golf n'est pas sans risque : outre le fameux « golf elbow » (tendinites au niveau du coude, voire du poignet et de l'épaule), un mauvais geste trop souvent ou un entraînement trop intensif peuvent conduire à une entorse lombaire ou à un mal de dos.

Les médicaments de l'ostéoporose, toxiques pour le système digestif - 25/08/2011

Le dernier congrès de gastro-entérologie, qui a eu lieu en mai à Chicago, s'est notamment intéressé aux effets secondaires des médicaments sur le système digestif. Le professeur Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie à l'hôpital Avicenne de Bobigny, indique que les médicaments ayant la toxicité digestive la plus importante sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ou AINS), les anti-agrégants plaquettaires, mais aussi certains médicaments de l'ostéoporose. Ils peuvent être responsables de l'apparition d'ulcères et d'hémorragies. Son conseil est donc d'éviter de prendre ces traitements sans avis médical : « le risque est moindre dans le cadre d'une prescription par rapport à l'automédication, car le médecin tient compte de certains paramètres (âge du patient, antécédents particuliers, fragilités et pathologies associées) » explique-t-il.

 

Arthrose des doigts : un nouveau dispositif d'implant - 25/08/2011

Le Dr Thierry Dreano, chirurgien orthopédiste au CHU de Rennes, est l'un des chirurgiens français qui utilisent un système d'agrafe appelé « X-fuse » dans le cadre d'arthrodèse. L'intervention classique, qui consiste à retirer le cartilage malade et réunir les deux extrémités osseuses pour qu'elles fusionnent, utilise des broches ou des vis. Mais ces deux systèmes ont de nombreux inconvénients : « comme les broches sont fixées à l'extérieur de l'os, elles risquent de bouger et de se déplacer (et parfois de sortir de la peau), ce qui nécessitera de les enlever. L'implantation des vis, à l'intérieur de l'os, impose de pratiquer une incision dans la pulpe, sous l'ongle, ce qui peut entraîner des douleurs chroniques » explique le spécialiste. Le nouveau dispositif d'implant utilise, pour sa part, des agrafes fait d'un mélange de titane et de nickel) que l'on insère repliées sur elles-mêmes, à l'intérieur de l'os. Les « X-fuse » assurent une excellente stabilité de l'implant et réduit considérablement la douleur postopératoire.