Revue de presse Arthrolink

Soulager les douleurs de l'arthrose par l'illusion - 19/05/2011

La machine « Mirage » était à l'origine destinée à un projet pédagogique sur les représentations mentales, mais une découverte fortuite laisse entrevoir les perspectives d'une utilisation thérapeutique de cet appareil à illusion optique pour soulager les douleurs d'arthrose Des chercheurs de l'Université de Nottingham ont conçu une boîte dans laquelle on place sa main et qui renferme une caméra : l'image projetée sur un écran donne l'impression que les doigts s'étirent ou se raccourcissent. À l'origine, cette expérience ludique était destinée aux enfants pour faire des démonstrations d'illusions. C'est en voulant essayer la machine à son tour que la grand-mère d'un des petits testeurs s'est rendu compte que « Mirage » avait des vertus curatives sur son arthrose. Les chercheurs ont alors décidé de recruter vingt volontaires souffrant de douleurs arthrosiques dans les mains pour vérifier l'efficacité de la technique. Dans 85 % des cas, la douleur ressentie par les participants a été divisée par deux. Un tiers des participants a même déclaré ne plus ressentir aucune douleur. Les chercheurs devraient prochainement publier les résultats de leurs travaux dans la revue Rheumatology. Des études supplémentaires sont encore nécessaires pour confirmer l'efficacité de cette technique étonnante.

 

Conférence sur la vitamine D - 19/05/2011

La vitamine D joue un rôle essentiel dans l'absorption du calcium et permet une bonne minéralisation des os. Elle est connue pour son action antirachitique et son importance dans la prévention de nombreuses maladies, comme l'ostéoporose. Le 29 mars la Fondation internationale contre l'ostéoporose lui a consacré une conférence. L'Académie de Médecine a également mis en place un groupe de travail pour l'étudier, en vue sans doute de l'émission de nouvelles recommandations qui devraient concerner notamment l'exposition au soleil.

 

Arthrose : sport et prothèse - 05/05/2011

L'arthrose est le motif principal de la pose de prothèses. Chez les porteurs de prothèse, la pratique du sport peut devenir un problème. En effet, le matériau utilisé pour recouvrir les surfaces d'appui, le polyéthylène, est fragile et s'érode à une vitesse proportionnelle aux pressions subies. Or, le sport accroît nettement ces pressions : à titre d'exemple, l'articulation du genou supporte 4 à 5 fois le poids du corps quand on marche, mais 10 à 14 fois ce même poids lorsqu'on court. Des études ont montré que l'usure de la prothèse était de 0,1 mm/an chez une personne plutôt sédentaire et de 0,39 chez un sportif. Pour le moment, il n'est pas possible de prévoir des couches de polyéthylène plus épaisses pour les prothèses des sportifs car « le problème risque alors de survenir aux zones d'ancrage avec risque de nécrose, de descellement ou de fracture osseuse ». Pour autant l'arthrosique porteur d'une prothèse n'est pas condamné à arrêter le sport. Certaines disciplines lui sont davantage recommandées comme le vélo et la natation.

 

Du yoga contre le mal au dos - 05/05/2011

Dans une vie sédentaire, les muscles profonds ne sont pas suffisamment sollicités et n'assurent plus un bon rôle de maintien. Auteur de « La Yoga-thérapie » (Editions Odile Jacob), le Dr Lionel Coudron explique qu'une fois relâchés, ils se répercutent sur les structures sous-jacentes (ligaments et capsules) ou les structures sus-jacentes (muscles superficiels). « Dans le premier cas, vous risquez des douleurs sourdes, à savoir des lombalgies. Dans le deuxième cas, les douleurs sont plus aiguës, comme les cervicalgies ou les pointes dans les épaules » précise-t-il. Grâce à la combinaison de respirations profondes et d'enchaînements de postures, le yoga tonifie la musculature profonde et libère les tensions, dans un principe de prévention. Mais, même quand les douleurs sont installées, sa pratique reste indiquée. On privilégiera alors des enchaînements plus lents et plus doux, destinés à étirer en profondeur.

 

Ostéoporose de la hanche : des facteurs génétiques identifiés - 05/05/2011

Une recherche menée au Département d'Obstétrique et de Gynécologie de l'Université de Grenade révèle que les patientes atteintes d'ostéoporose ont, en moyenne, deux ans de moins de vie fertile que les femmes saines. Les auteurs de cette étude ont suivi 2 000 patientes ménopausées dans cinq cliniques espagnoles. Toutes ont fait l'objet d'un prélèvement sanguin pour la détermination des facteurs génétiques et d'une densitométrie osseuse de la colonne vertébrale et de la hanche. Les résultats montrent que certaines combinaisons de gènes peuvent favoriser l'ostéoporose de la hanche. « Il se peut que dans un avenir relativement proche on puisse réaliser dans les cabinets médicaux une étude génétique qui permette d'indiquer aux patientes la possibilité de souffrir d'une fracture de la hanche et de se soumettre à un traitement » a indiqué Jesus Carlos Presa Lorite qui a dirigé l'étude.

 

Bientôt un label pour l'eau thermale nancéenne ? - 21/04/2011

Le Grand Nancy a commandé une étude clinique dans le but d'obtenir un label thermal de soin contre l'arthrose du genou. L'objectif est de convaincre l'Académie Nationale de Médecine des qualités de l'eau puisée à 848 m, sous du grès vosgien, une eau utilisée dans une orientation thérapeutique contre la gonarthrose depuis plusieurs décennies. L'étude doit être menée in situ par le service de Rhumatologie et les équipes scientifiques du CHU de Nancy dans le cadre d'un partenariat avec la Communauté urbaine du Grand Nancy.

 

L'alimentation préhistorique contre l'ostéoporose ? - 21/04/2011

On ne compte plus les théories fumeuses en matière de régime alimentaire. L'une d'elles, née aux Etats-Unis dans le milieu des années 80, veut que l'alimentation préhistorique soit plus adaptée au patrimoine génétique de l'homme et qu'elle le mette à l'abri des maladies dites de civilisation. Ces pathologies de la modernité sont le diabète, l'obésité, les maladies cardiovasculaires, les cancers ou encore l'ostéoporose. Lors de la transition entre le paléolithique et le néolithique, avec la domestication des espèces animales et végétales, l'homme est passé du stade de chasseurs-cueilleurs à celui d'éleveur agriculteur. Au fil des siècles, son alimentation n'a cessé de s'enrichir en sucre, sel, céréales et produits laitiers. Le retour à l'alimentation ancestrale (composée de fruits et légumes frais, oléagineux, viandes maigres, poisson, fruits de mer) et l'élimination de certains produits sont les mesures préconisées dans le régime préhistorique. Ses détracteurs contestent le bien-fondé de cette théorie et rappellent que l'accroissement de l'espérance de vie est, en partie, le résultat d'une alimentation plus diversifiée. Si le sucre, par exemple, provoque certains maux (carie, diabète), il a également de nombreux avantages énergétiques. Selon eux, faire de certaines maladies les résultantes d'un régime alimentaire déséquilibré relève également de l'intox : ainsi, « dire que l'ostéoporose n'existait pas au paléolithique n'est guère étonnant puisque l'espérance de vie à la naissance ne dépassait pas 25 ans ! »

 

Un nouveau chewing-gum enrichi en calcium - 21/04/2011

En Australie et en Nouvelle-Zélande, Wrigley vient de lancer un chewing-gum pour lutter contre l'ostéoporose. Nommé « Extra Professional Calcium », ce produit serait en mesure de fournir 10 % des besoins journaliers en calcium, à raison de deux tablettes mâchées pendant vingt minutes. D'après la marque, le développement de ce produit est une réponse au déficit de calcium dont souffre 90 % des femmes et 70 % des enfants en Australie. Wrigley commercialise d'ores et déjà une gomme enrichie en calcium en Allemagne.

 

Un menu pour des os solides - 14/04/2011

Des chercheurs de Boston viennent de démontrer que les personnes âgées carencées en vitamines B6 et B12 se fracturaient plus souvent les os. La vitamine B6 est présente dans les bananes, les céréales comme le blé et certaines viandes comme les abats. La vitamine B12 est également présente dans la viande, particulièrement les foies, ainsi que dans les poissons et les crustacés.

 

Une alimentation riche en protéines préserve la masse osseuse - 14/04/2011

Une opinion répandue veut qu'une consommation importante de protéines animales augmente la résorption osseuse et donc, à terme, le risque de fracture. Les protéines augmenteraient la charge acide métabolique à cause de leur richesse en acides aminés soufrés, ce qui aurait pour effet d'activer les ostéoclastes. En réalité, il semble que le PH plasmatique varie trop peu pour activer la résorption osseuse par stimulation des ostéoclastes. Par ailleurs, de nombreuses études tendent à prouver qu'un apport élevé de protéines favorise une bonne masse osseuse et musculaire. Chez les femmes âgées, par exemple, après 5 années de suivi, une consommation de protéines de plus de 87 g/j est corrélée à une minéralisation osseuse plus importante que pour un apport modéré (66-87 g/j) ou bas (<66 g/j). Le niveau de la consommation protidique aurait d'autant plus d'impact que l'apport de calcium serait faible. Une alimentation riche en protéines serait favorable à la synthèse d'IGF-1, faciliterait l'absorption intestinale du calcium, diminuerait la sécrétion de parathormone et augmenterait la masse musculaire, autant d'éléments favorables au bon état du squelette.