Revue de presse Arthrolink

SALT lutte aussi pour l'os ! - 18/11/2010

En 2010, des médecins et des chercheurs se sont associés pour créer le groupe SALT («Sodium alimentaire : limitons les taux »). Comme l'explique le Dr Pierre Rimbaud, un des membres fondateurs : « Nous ne sommes pas dans une optique d'affrontement mais de collaboration avec l'industrie. Diminuer le sel n'est pas aisé, cela implique de repenser certaines recettes ». Le sel est un exhausteur de goût qui augmente la perception des saveurs. Le groupe SALT recherche donc concrètement les moyens permettant de diminuer les taux de sodium sans nuire à la qualité gustative des aliments. Parallèlement à ces actions auprès de l'industrie agroalimentaire, SALT a pour mission d'informer le grand public sur des risques de la surconsommation de sel. « Le sel, c'est maintenant connu, provoque de l'hypertension et des maladies cardiovasculaires. Mais ces méfaits ne s'arrêtent pas là » souligne le Dr Rimbaud qui ajoute que « lorsqu'il est absorbé en grande quantité, le sodium augmente l'élimination du calcium ce qui favorise l'ostéoporose et fragilise donc les os ».

Le sport contre l'arthrose - 18/11/2010

Le sport peut mettre les articulations à rude épreuve. A chaque mouvement, il engendre des pressions qui écrasent le cartilage sur quelques dixièmes de millimètres, entraînant un inconfort qui peut virer à la douleur. Des études ont montré qu'après seulement 5 kilomètres de course à pied, l'épaisseur du manteau cartilagineux qui recouvre le plateau tibial diminuait de 4 à 5 %. Mais cet écrasement ne dure pas et le cartilage reprend sa taille normale dans les deux heures qui suivent la fin de l'effort. De plus, cet amincissement n'est pas proportionnel au nombre de kilomètres parcourus : la perte ne sera toujours que de 4 à 5 % quelle que soit la distance. Pendant longtemps, le repos était conseillé pour ralentir l'apparition de l'arthrose. Mais on sait depuis que le cartilage se fragilise davantage lorsqu'il cesse d'être soumis aux sollicitations habituelles. De plus, la sédentarité favorise la prise de poids, qui augmente le risque d'arthrose. Lors d'une expérience menée pendant deux ans sur des personnes des deux sexes (57 ans d'âge moyen), on a montré que la perte d'épaisseur du cartilage mesurée par IRM au niveau du genou était moins rapide chez ceux qui conservaient une activité physique importante, malgré la douleur. Les sports les plus appropriés en cas d'arthrose sont le golf, la randonnée, le footing doux, le vélo et la natation.

Ostéoporose : et pourquoi pas la cryothérapie ? - 18/11/2010

La cryothérapie est un traitement qui a pour but d'activer la circulation sanguine et de stimuler les systèmes immunitaire et nerveux. En pratique le patient est équipé de manchons aux pieds et aux mains ainsi que de protection pour les oreilles et la bouche et doit reste pendant trois minutes dans une pièce où la température est de -110°C. Chaque séance est suivie d'un entraînement léger (marche sur tapis roulant ou vélo) pour renforcer le flux sanguin. La cryothérapie est avant tout destinée aux sportifs de haut niveau pour récupérer d'une blessure, mais elle agit aussi contre la fatigue, la peau sèche, l'acné, la cellulite, la dépression, le stress, l'insomnie, l'asthme, les rhumatismes et l'ostéoporose.

L'oeuf : un aliment de choix contre l'ostéoporose - 04/11/2010

La forte teneur en cholestérol des oeufs est à l'origine de leur mauvaise réputation. Pourtant cet aliment n'apporte que du « bon » cholestérol (HDL) et d'autres nutriments particulièrement importants pour la santé. Le jaune a notamment une forte teneur en choline, un composant essentiel pour le cerveau, le système nerveux et le métabolisme des lipides. La choline contribue également à réduire l'état inflammatoire et « aide, en collaboration avec la vitamine B12 et l'acide folique, à prévenir l'accumulation d'homocystéine », un acide aminé fortement associé au risque d'ostéoporose. Deux oeufs fournissent environ la moitié de la dose quotidienne conseillée en choline.

 

L'ostéopathie contre les lombalgies - 04/11/2010

L'ostéopathie a été mise au point à la fin du 19e siècle par un fermier américain devenu médecin. Cette thérapie manuelle se veut à la fois préventive et curative. Son but est de restaurer une harmonie entre toutes les structures du corps qui influent sur les fonctions organiques. Une mauvaise posture, un accident ou le stress peuvent se matérialiser en « troubles mécaniques, fluidiques (gonflement ou oedème) ou neurologiques (sciatique) ». L'ostéopathie est indiquée pour traiter les douleurs articulaires, musculaires et les troubles liés à la colonne vertébrale comme la lombalgie. Des études ont d'ailleurs montré que l'ostéopathie était aussi efficace que les autres méthodes pour soulager certaines lombalgies aiguës.

 

Vive les rhumatologues ! - 04/11/2010

Ils sont 2 800 et ils sont les héros d'un livre intitulé « Les rhumatismes : mieux les connaître pour mieux les soigner » conduit par Dominique Thibaud et préfacé par le professeur Thomas Bardin. Ces 2 800 personnes ne sont autres que les rhumatologues français, qui exercent leur discipline d'une façon spécifique à l'hexagone. En effet rares sont les pays où les rhumatologues sont aussi nombreux à pratiquer en ville, offrant une facilité d'accès incomparable aux patients. Or, pour le professeur Thomas Bardin cette option se révèle essentielle « dans certaines maladies comme la polyarthrite rhumatoïde où la précocité du traitement permet d'éviter les conséquences désastreuses de l'inflammation articulaire sur l'intégrité des articulations ». Non content de rappeler le rôle des rhumatologues, ce livre présente également la formidable révolution qu'a connu la rhumatologie ces dernières années. Si cette discipline a longtemps pu présenter « l'image d'une spécialité aux moyens thérapeutiques limités », résume le professeur Bardin « elle a connu en quelques années () des progrès importants ». Là encore, la polyarthrite rhumatoïde en a particulièrement bénéficié, la recherche ayant « identifié des cibles thérapeutiques aboutissant à une prise en charge beaucoup plus satisfaisante ».

 

Les bienfaits de l'ortie - 28/10/2010

L'ortie possède de nombreuses vertus thérapeutiques, appréciées depuis des millénaires par les médecines traditionnelles. Ses multiples ressources en vitamines et minéraux, particulièrement en fer et acide folique, en font un excellent reminéralisant. Les parties aériennes de la plante sont ainsi recommandées pour traiter les cartilages usés des personnes souffrant d'arthrose ou de rhumatismes, notamment après la ménopause. Le traitement peut se faire par voie interne (infusion, extrait liquide, comprimés, jus frais de la plante) ou externe (application de feuilles fraîches ou compresses et cataplasmes à base d'ortie distillée).

 

Ostéoporose : pour une meilleure prise en charge - 28/10/2010

À l'occasion de la Journée mondiale de l'ostéoporose, le Dr Florence Lévy-Weil, chef du service de rhumatologie à l'hôpital d'Argenteuil, a alerté l'opinion sur l'insuffisance de la prévention et de la prise en charge de cette maladie, responsable chaque année en France de 40 000 fractures du poignet, 60 000 à 70 000 fractures de vertèbres et 50 000 fractures du col du fémur. Malgré les progrès de la chirurgie orthopédique, la fracture du col du fémur est la plus grave : 20 % des patients décèdent de ses complications au cours de l'année suivante et 50 % en gardent un handicap définitif. Seules 30 % des personnes concernées retrouvent leur autonomie. La spécialiste recommande de mieux cibler les sujets à risque : les femmes de plus de 60 ans qui ne prennent pas de traitement hormonal, les personnes ayant un antécédent personnel de fracture après un traumatisme minime ou un antécédent familial d'ostéoporose, celles qui ont pris des traitements qui font baisser la densité osseuse (comme les corticoïdes, des médicaments contre le cancer du sein et celui de la prostate). Les personnes très minces sont également plus à risque. Enfin, le tabac et l'alcool sont des éléments de nature à fragiliser les os.

Un problème d'arthrose et de « gros sous » - 28/10/2010

Michaël Gravgaard, déclaré inapte à la pratique du football par les médecins du FC Nantes en raison d'un problème d'arthrose au gros orteil, a vu son contrat rompu. Ce dernier courait jusqu'en 2011. Le défenseur danois, décidé à poursuivre sa carrière, a fait appel de cette décision auprès de l'inspection du travail, qui a rendu un avis contradictoire à celui des médecins nantais. Il s'apprête donc à saisir la justice pour réclamer les salaires qui ne lui ont pas été versés.

 

La marche nordique comme traitement de la lombalgie ? - 21/10/2010

Une étude danoise a étudié l'intérêt de la marche nordique (marche avec bâtons « de ski ») comme traitement de la lombalgie. Les scientifiques ont suivi 136 patients souffrant de lombalgie et/ou lombo-sciatique depuis plus de 2 mois, avec une intensité moyenne de la douleur (EVA) supérieure à 3/10. Les participants ont été répartis en trois groupes. Le premier a bénéficié de séances de marche nordique sous le contrôle d'un éducateur sportif deux fois par semaine (3 parcours de 3 et 4 km, pour une durée de l'ordre de 45 mn). Le second groupe a reçu une heure de formation sur la pratique de la marche nordique par un éducateur sportif assortie de la recommandation de pratiquer le plus souvent possible cette activité pendant 8 semaines. Enfin, des conseils individuels ont été proposés aux membres du troisième groupe afin que le patient reste actif et pratique ses activités quotidiennes comme à l'accoutumée. Dans les deux groupes de marche, les patients étaient évalués à l'aide d'un accéléromètre individuel. Chez les patients pris en charge par un éducateur sportif, les améliorations étaient en moyenne plus importantes que dans les autres, sans effets secondaires négatifs liés à la pratique de la discipline. Mais les auteurs concluent que choisir ce sport à titre thérapeutique dans la lombalgie n'a pas d'intérêt.